Quand je partirai, je te promets les larmes de joie espérées ;
J’oublierai mes maux, ma passion morbide, ma folie qui me taraude,
J’éterniserai mes rêves de pays exotiques, glacés d’émeraude
Ou bien chaleureux de présences inconnues et libérées.

Quand je partirai, j’emporterais ton image qui m’obsède ;
J’amènerai avec moi les déboires, les pleurs, les joies,
J’userai de la beauté immortelle des paysages, toits
Ou bien, histoires du monde que je conterai en aède.

Quand je partirai, je n’aurais cesse de t’envoyer mon voyage
J’offrirai les mots, la tendresse, les calmes marées, une trêve,
J’irai ressusciter les statues de Phydias, des guerriers le glaive
Ou bien d’autres Cités, Nations perdues dont subsiste l’héritage.

Quand je partirai, je te promets que tu resteras un sublime souvenir,
J’apporterai le monde sous son plus beau jour, la vie splendide,
J’aurai les merveilles du peuple aveugle dans mon œil avide
Ou bien, les fêtes caribéennes jusqu’à Moscou et son froid soupir.

Mignardise.

Tu partiras l'esprit serein, en paix, et plein de merveilles. J'ai beaucoup aimé ce poème très optimiste sur la vie à venir... et reste un peu avec nous avant de partir !

C"est un vrai régal de retrouver tes mots.

Plaisir des mots partagés qui jamais ne tombent dans la tristesse.
Une belle façon d'aborder la vie...de chaque jour et jusqu'au delà.

Magnifique, je retrouve ma petite étoile filante ! Quelle joie de te lire !

Oh Damona ! Je suis très contente de revenir ici ! ça m'a fait plaisir de te relire également