A l'aube

J'en appelle à ma plume, que la force des mots
S'en vienne et me consume pour laver a grandes eaux
La noirceur en mon âme. Je voudrais m'en aller
Et enfin oublier le poids de mes pêchés.

Alors je laisse aller des vers pour me noyer
Dans ces flots envoûtants où j'ai tant navigué,
Le fleuve poésie aux nombreux affluents
Naissant de mes désirs et puis de l'air du temps.

Et l'azur d'un matin vient éclairer mon cœur
D'une lumière nouvelle exorcisant mes peurs
Repoussant aisément les ombres de ma nuit
Si loin de mes pensées que je m'en trouve ébloui.

Ma vie illuminée, comme pour me narguer,
M'entrouvre des chemins jusque là embrumés
Par le voile diaphane de mon aveuglement
A mes propres désirs beaucoup trop hésitants.

Alors en poésie je viens changer de peau
Et libérer mon âme de ces pseudos fléaux
Où je me complaisais quand il était trop dur
De ne voir face à moi que le pied de mon mur.

Une plume de Dehorian

Le 25/05/11

Magnifique ! Je te remercie pour ce sublime message, un rayon de soleil dans mes jours gris. Ta plume me transporte hors de tout, elle est comme un baume à mon cœur, une merveilleuse chanson en mon âme. Merci beaucoup !

Tes mots sont beaux et frais, m'emportent vers un ailleurs où irradient des couleurs qui réchauffent l'âme. Merci pour ce doux partage.