J’ai vu l’Orient et l’Occident

Et les grands cèdres du Liban,

Le Canada l’accent chantant ;

J’ai bu à Cuba le rhum blanc ;

Rio, Corcovado géant !

Bonne Espérance, les goélands !



Et aujourd’hui seul sous la pluie,

Je vais au vent comme dans la nuit ;

Je vais pas lents froissé d’ennui,

Je suis ailleurs mais plus d’ici.



J’ai vu Palma, son sable blanc,

Les Canaries son doux printemps ;

En Croatie bon temps, beau temps ;

J’ai vu New-York, choisi mon camp :

Moi l’Amérique c’est trop géant !

J’ai voyagé à pas d’géant !



Et dans ma vie c’est un peu gris !

Je vais, je viens sans faire de bruit,

Je vais mes rêves tous enfouis,

Je suis ici mais loin j’m’enfuis !



J’ai vu un Maroc attirant

Et tous ces gens très accueillants ;

Essaouira sous un voile blanc !

J’ai bien aimé…Clermont-Ferrand,

Sa place de Jaude, ses restaurants,

Ce cœur de France très bon vivant !



Et c’est ainsi le temps a fui,

Je vais depuis, j’ai rien compris,

Je vais demain pas très envie…

Ainsi elle va, elle va la vie !

Ainsi va la vie grand frère ! J'aime lire ton poème qu'à moitié, pardon mais j'ai banni la 2è, 4è et dernière strophe... Je t'embrasse

Que de beaux voyages et des souvenirs...mais le goût par les voyages ne peut-il pas revenir ?

...Quand j'ai un coup de blues, je repense à tous ces voyages, pas forcément lointain et j'y trouve le goût et la force de continuer...Nos souvenirs sont bien la seule chose qu'on ne pourra jamais nous prendre, ils sont à nous, ils sont nous.