Longs corridors


Dans ce long corridor
Je peine à rejoindre la vie
Je souffle je frémis
En expulsant ce corps


De petits pas fragiles
Le long d'un corridor
Je ne suis pas bien agile
Tout m'est nouveau encore


Ivre d'être dans ton corps
Je me laisse plonger
Dans le long corridor
Qui mène à tes secrets


Et puis c'est moi qui guide
Le long du corridor
Un petit être candide
Pour qui je me fais fort


Ni regrets ni remords
Car déjà il est temps
Dans le long corridor
Je pousse mes os tremblants


Depuis que je suis mort
J'aime à poser sur ta joue
Mon souffle le plus doux
Hantant ces corridors.

j adore le long corridor !!!

joli !!

Tu parles de mort mais ça ressemblait à une naissance, surtout au début ! J'ai adoré

Comme Féfée, tu m'as surprise !

Moi aussi, j'étais parti sur la fausse piste. C'est donc les longs corridors que hantent les fantômes, peut-être parce qu'ils ont l'impression d'aller quelque part.

En fait je voulais dans chacune des strophe évoquer un "âge" de la vie, de la naissance à la mort et au-delà. Mais mon poème n'est peut-être pas aussi "lisible" que je le souhaitais.

C'est vrai qu'avec tes explications, il est bien plus clair. J'avoue qu'au début , je le voyais également comme "l'antichambre de la vie ".J'ai aimé me promener dans ce long corridor

Ah ouif, maintenant que tu le dis... tout s'éclaircit. Les longs corridors sont le fil conducteur.

Excellent, bravo !