Matin blanc et sève
Le blanc feu des matins d’hiver
se déchire vite – le jour
finissant – en loques grises.
Comme on s’enivre de vin nouveau
juste ce qu’il faut pour être joyeux
juste ce qu’il faut pour que glisse
la robe de tristesse……....À nu
le corps dépouillé offre son été.
Le malheur aime qu’on l’embrasse
aime qu’on l’accepte… et la plaie
ouverte aux promesses à venir
– parce qu’elle est vive –
creuse un pont en-deçà du néant.
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