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 Alter Ego

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Philippe W
Poète
Philippe W

Messages : 41
Date d'inscription : 10/02/2011
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MessageSujet: Alter Ego   Alter Ego EmptyJeu 17 Fév - 17:39

Alter Ego





Et voilà déjà l’aurore. J’imagine avec peine que le soleil distille à présent avec délicatesse ses rayons salvateurs sur la ville, tant l’obscurité règne en maîtresse absolue dans ma geôle. Entre les barreaux rouillés sont filtrés quelques rares rais de lumière qui ne parviennent à créer qu’un climat angoissant dans ma cellule. Je suis assis sur une paillasse puante et tente, à la lumière de la bougie, d’écrire ces quelques mots à l’encre de mes larmes. Le reflet que me renvoie le verre brisé qui me sert de miroir ne fait qu’amplifier ce sentiment délétère qui m’a envahi depuis mon réveil. Mes cheveux en bataille crient ma folie, mon front ridé creuse le canal sanglant de mon futur, mes yeux globuleux sont un océan de tourments et mon teint livide fait songer aux neiges de la mort. Je vais essayer, pendant le peu de temps qu’il me reste encore, de vous dire pourquoi je suis là, pour vous montrer à quel point mon sort funeste n’est dû qu’à une succession en chaînes d’événements dont je ne suis que la pauvre victime. Car je vous l’affirme : c’est l’autre qui est coupable. Je suis innocent !

Les lumières des mille et un lustres jetaient un feu festif dans les diverses salles de l’Elysée, tandis que la musique jouée par les cordes et les cuivres faisaient vibrer les murs d’une caresse ondulatoire exquise. La veste de mon smoking à queue de pie voletait dans la salle principale parmi toutes celles des autres convives qui valsaient aux bras des femmes les plus chamarrées que j’eusse jamais vues. Il y avait dans l’air comme un parfum de liberté folle, une liberté que j’avais enfin retrouvée après dix longues années de pensionnat dans un collège et lycée jésuite situé au cœur de l’auvergne, au plus profond de la campagne désolée française. Une enfance et une adolescence d’errance dans les profondeurs abyssales des églises où ne régnaient que les interdits, donc les frustrations, que les châtiments, donc la haine. Et me voilà aux bras des femmes les plus charmantes, moi qui n’en avais plus croisée depuis si longtemps, si ce n’était au cours de brèves vacances chez mon dévot de père qui voyait en la gente féminine l’incarnation du diable. Mais j’étais sorti de l’enfer catholique pour me pavaner au paradis de la république.

La musique s’arrêta, laissant place au vacarme des rires de tous les invités. Des robes rouges, vertes, jaunes, bleues ; c’était un arc-en-ciel de fantasmes qui se reflétait sur mes pupilles dilatées. Le Président de la République, Monsieur Emile Loubet, grimpa sur une estrade au fond de la salle en tenant son haut-de-forme dans la main gauche et en s’épongeant le front de l’autre. Je compris qu’il allait commencer son discours habituel du quatorze juillet, le dernier de son mandat. Lassé par les longs sermons que j’avais dû endurer durant tant de temps agenouillé devant un prêtre, je ne voulus pas ingurgiter la masse de mots politiques que le Président de la République allait me cracher au visage. Je me faufilai donc dans l’embrasure de quelque rideau, puis passa par la porte-fenêtre afin de prendre l’air dans le grand jardin. Mon chapeau entre les mains, je lorgnais ci et là afin de me lécher les babines oculaires du galbe de toute femme qui pouvait se trouver là. Il revint en moi ce sentiment étrange que j’avais éprouvé si souvent durant ces longues années, celui de ne pouvoir appréhender ce démon qui me torturait toutes les nuits. Il s’infiltrait en moi dès le crépuscule avant d’envahir mon esprit d’images érotiques où chaque inconnue était un trésor pour mes sens. Mais il ne fallait pas que je songeasse à cela : c’était mal, m’avait asséné les curés en confession. Pourtant, au clair de lune, mes yeux écarquillés faisaient miroiter les silhouettes lascives de toutes ces étrangères, des princesses orientales, des gitanes andalouses ou des bourgeoises parisiennes, qui engendraient un déferlement de lave sur mon corps en sueur. Je passai mon mouchoir sur le front, lorsque la musique reprit. Je me laissai voguer sur les flots exquis de la passion.

Alors que je laissais vagabonder mon esprit dans les volutes évanescentes de l’irréel, une silhouette indistincte se glissa près de moi : c’était une femme. Elle avait le souffle court, ses joues empourprées dégageaient une chaleur torride, sa chevelure blonde illuminait l’espace et les infimes gouttelettes de sueur qui dégoulinaient de son front jusqu’à sa nuque était un fleuve de sentiments puissants. Je n’avais jamais vu plus beau spectacle qui celui qui se dessinait à l’instant sous mes yeux. Il émanait d’elle une torpeur sensuelle inédite qui me rappela mes nuits solitaires chez les jésuites, mais un ton au-dessus. Bien plus d’un ton, en fait. Beaucoup plus. Ses lèvres charnues étaient recouvertes d’un rouge vif, tel un feu qui aurait embrasé mon cœur ; sa chevelure abondante et bouclée à l’envi lui conférait un statut de sauvage policée, une amazone urbaine ; sa robe de soie bleue électrifiait mes iris, surtout lorsque je vis avec envie les courbes de son corps qui s’y dessinaient conne un coulis de myrtilles sur une mousse de chocolat ; et elle avait l’audace d’arborer un décolleté fortement prononcé qui laissait voir à tout un chacun sa gorge palpitante. Un éclair de chaleur zébra le ciel avec une violence inouïe et tout en moi s’effondra, le regard noir de mon père, les murs blanchis à la chaux de ma cellule d’étudiant, le visage sévère des prêtres. Tout s’écroula. Devant moi, se dressait un nouvel horizon qui me murmurait des mots passionnés.

Ce fut à cet instant que je crus que quelqu’un m’observait. Je me retournai. Il n’y avait personne. Juste elle et moi dans les environs. Pourtant, je ne parvenais pas à m’ôter de la tête qu’un autre m’espionnait.

Elle rentra. Je la suivis. Les heures passèrent dans la flamboyance de valses autrichiennes qui transformaient chaque couple en une toupie incandescente. A chaque nouvel air, elle changeait de partenaire, telle une libertine enveloppée d’une aura de plaisir incessant. Des bras d’une vieille épouse de ministre à ceux d’une autre, je m’approchai lentement d’elle. Dans la frénésie de cette soirée, il me revint en mémoire les derniers mots de mon père qui, il y avait un mois de cela, m’avait fait jurer de ne point tomber dans les pièges posés par Satan sur le chemin de mon destin. Mais, à présent, je me fichais éperdument de ses dires tant les formes généreuses de Lucifer me tentaient, là, à quelques centimètres de moi. Les instruments cessèrent brusquement, et je me ruai devant elle avec le souffle court et le cœur battant la chamade. J’allais lui prendre les mains, lorsqu’elle se tourna vers l’endroit où se trouvaient les musiciens et se mit à applaudir. La foule en fit autant. Je compris alors que la fête était finie et que je ne pourrai pas étreindre ce péché fait de chair. La vieille horloge du grand salon retentit en un glas funeste, tandis que je vis les couples se défaire puis s’engager vers les sorties. Elle… Elle avait disparu de mon champ de vision.

Alors que la pluie frappait la cour de l’Elysée avec une violence inouïe, j’enfonçais les cohortes d’hommes et de femmes épuisés qui me barraient le passage en regardant à gauche et à droite afin de la retrouver. Je crus revivre ce cauchemar que je faisais enfant où j’errais en vain dans un labyrinthe obscur aux murs élevés. L’angoisse. La solitude. Tout à coup, je la retrouvai sur le trottoir. Elle montait dans une de ces nouvelles automobiles, une automobile rouge comme le sang. Je courus jusqu’à une vieille calèche et demandai au conducteur de suivre le véhicule motorisé. La poursuite fut pénible car l’automobile roulait bien plus vite que ma voiture à cheval. Je pus cependant la suivre dans la rue du Faubourg Saint-Honoré avant qu’elle ne prît la rue Royale afin d’aboutir à la place de la Concorde. Là, le quatre roues décéléra lentement jusqu’au moment où il atteignit le Quai des Tuileries. L’automobile s’arrêta net. J’en fis de même au coin de la rue. Dissimulé dans l’ombre, je la vis sortir du véhicule, aidée par le conducteur, puis régler la note. Je fis la même chose et demanda au driver, en lui donnant en prime un Franc en argent, de patienter quelques instants avant de remettre en mouvement sa calèche : il ne fallait pas qu’elle s’aperçût qu’elle était suivie… que je la suivais.

J’entendis soudain un craquement derrière moi. Je me retournai, mais il n’y avait personne une fois de plus. Pourtant… Pourtant, je sentais bien au fond de moi qu’une présence néfaste rodait autour de moi, m’épiait sans cesse, là, tapie dans la nuit, attendant son heure pour attaquer.

Que faisait-elle là, au beau milieu de la nuit, seule dans cet endroit lugubre ? Je ne comprenais pas. J’avais envie de me jeter sur elle, de la prendre dans mes bras, de lui dire que je la protègerais toute sa vie durant. Je pressai le pas. Après qu’elle eût longé le quai durant un instant, elle descendit les marches et s’arrêta sous le Pont de la Concorde où elle sembla attendre quelque chose. Mais quoi ?

Je me glissai subrepticement derrière quelque container en bois en regardant ses mains. Elle tenait entre ses doigts un papier. Oui ! J’y étais ! C’était une lettre, une lettre d’amour sans aucun doute. Elle avait un rendez-vous secret avec son amant. Voilà la cause de sa présence. Je ressentis une déception atroce qui lacéra mon cœur énamouré. Les sempiternels propos de mon père et des jésuites me revinrent en mémoire : « la femme est l’incarnation du diable ! Méfie-toi d’elle car, derrière un voile de plaisir, se cache le visage osseux de la souffrance ! » Et j’avais si mal d’imaginer cette beauté élégante dans les bras d’un autre. Moi qui n’avais jamais connu de femmes. Je sentis une jalousie hurlante qui montait en moi. La colère me gagna peu à peu.

Alors que je l’épiais sous la surveillance de la voûte céleste qui décrivait un arc de cercle charmant dans la profondeur de la nuit, je vis une troisième ombre lécher le sol bitumé du quai : il y avait quelqu’un d’autre, là, juste derrière moi. Je me retournai brusquement et vis, tout près de moi, une silhouette indécise plongée dans les ténèbres. Je pris peur et fus soudain paralysé de tous mes membres. La forme indistincte s’approcha lentement de moi, très lentement, jusqu’au moment où elle se glissa jusqu’à une place illuminée par un réverbère.

C’était là, à patienter sans le moindre mouvement. Ca fixait la jeune femme qui, bizarrement, ne semblait pas l’apercevoir. Ca, c’était un homme. Il était de taille moyenne, portait le même smoking que moi, avait les cheveux châtains aussi clair que les miens et son visage… Son visage, je le reconnus soudain : ce front lisse et haut, ses sourcils fins, ses grands yeux, son nez aquilin, sa bouche mince. Son visage… c’était le mien !

Il tourna la tête vers moi et ses yeux bleus, aussi clairs que les miens, lancèrent des éclairs sur moi qui ne pouvais toujours pas bouger. Telle une écume de barbarie, de la salive blanchâtre s’écoulait de sa bouche. Il fit un rictus indescriptible, puis tourna son regard une nouvelle fois vers la jeune femme qui attendait toujours l’arrivée de son amant. Je devinai ce qui allait arriver. J’essayai de pousser un cri mais mes mots restèrent enfoncés dans ma gorge. Je voulus courir vers elle et la mettre en garde contre cet homme mais je demeurai paralysé. J’étais devenu le voyeur d’un drame, un drame commis par un être qui me ressemblait à tout point de vue. Qui était-il ? J’étais fils unique et n’avais donc jamais eu de frère jumeau. Pourquoi me ressemblait-il tant, au point qu’il était identique à mon reflet dans le miroir ? Je n’arrivais pas à trouver de réponses à ces questions.

Tout à coup, alors qu’un éclair frappa Paris dans un vacarme infernal, il se rua sur la jeune femme. Elle tourna la tête vers lui. Il s’approchait. Elle écarquilla les yeux. Il était tout près. Elle poussa un cri terrifiant. Il se jeta sur elle.

Après, je ne sais plus vraiment. Seules quelques images de cette scène horrible me reviennent en mémoire. Il la poussa sur une caisse de chargement fluvial. Elle hurlait toujours. Je regardais. Il lui déchira sa collerette en dentelles. Elle hurlait de plus en plus fort. Il souleva sa robe. Je regardais les yeux écarquillés. Il baissa son pantalon. Elle se mit à glapir telle une plainte muette perdue dans le vent mauvais. Je regardais avidement.

Alors que le firmament était zébré par les coups de fouet de l’orage, des sons stridents de sifflets retentirent sur le quai. Des policiers arrivèrent en courant. Je retrouvai l’usage de mes membres. Je mis à agiter les bras en leur direction et voulus courir vers eux. Mais je n’y parvins pas car mon pantalon de flanelle était descendu sur mes genoux. Je tombai par terre. Ce fut là que je remarquai que la jeune femme était allongée juste à côté de moi, inerte, les yeux injectés de sang, avec des marques violettes autour du cou. L’autre avait disparu. Les policiers arrivèrent à ma hauteur et se saisirent de moi. Je dis que ce n’était pas moi, que c’était lui, celui qui me ressemblait trait pour trait. Je reçus un coup de matraque sur la tête en guise de réponse. Je perdis connaissance.

Il y eut l’interrogatoire durant lequel je clamai mon innocence en disant que je n’avais été que voyeur de la scène du crime. Ils me rétorquèrent que des témoins m’avaient vu me jeter sur la victime. Je criai que le physique de cet homme coïncidait avec le mien. Ils me répondirent qu’on avait utilisé une nouvelle technique policière qui avait révélé que mes empreintes digitales étaient présentes sur le cou de la défunte. Je ripostai que c’était un coup monté, que quelque diablerie funeste se cachait derrière cette affaire. Le juge fit retentir son marteau funèbre et l’on me ramena dans mon cachot.

Et me voici, ici, en train de rédiger ces ultimes mots. Il doit être près de six heures du matin, l’heure fatidique. J’entends déjà résonner les pas des gardiens dans le couloir. Bientôt ma tête roulera dans un grand panier d’osier. Pourtant, avant ma mort, je clamerai une dernière fois mon innocence. Car ce n’est pas moi qui ai abusé et tué cette femme, c’est l’autre. Celui qui me ressemble tant. Je ne suis pas responsable. Le coupable, c’est lui. L’autre moi. L’autre moi… L’autre moi !


Un gardien raconta plus tard que juste après avoir ouvert la porte métallique, le détenu lâcha son miroir de verre qui se brisa en deux morceaux sur le sol. Jusqu’à la dernière seconde, il hurla qu’il était innocent. Il fut guillotiné à six heures du matin.
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féfée
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féfée

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MessageSujet: Re: Alter Ego   Alter Ego EmptyJeu 17 Fév - 19:05

J'ai eu beaucoup de plaisir à relire cette nouvelle, qui parle si bien, et poussée à son paroxysme, de cette dualité qu'il peut y avoir en nous... sunny
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Philippe W
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Philippe W

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MessageSujet: Re: Alter Ego   Alter Ego EmptyJeu 17 Fév - 19:08

L'être humain est par essence double, même si cela dépasse le concept simpliste de bien et de mal. JE suis ravi que la relecture de cette nouvelle t'ait fait plaisir. Je t'embrasse et te dis à bientôt.
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Damona Morrigan
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Damona Morrigan

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MessageSujet: Re: Alter Ego   Alter Ego EmptyJeu 17 Fév - 22:04

Excellent j'ai adoré le relire celui-ci !!! N'hésites surtout pas à nous gâter avec tes anciens textes ! Merci à toi, biz.
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Philippe W
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Philippe W

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MessageSujet: Re: Alter Ego   Alter Ego EmptyVen 18 Fév - 18:41

Bonsoir damona. Je suis heureux que tu aies apprécié la relecture de mon texte. C'est avec joie que j'en publierai d'autre sur ce magnifique site. Bisous. A très bientôt.
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lutece
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lutece

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MessageSujet: Re: Alter Ego   Alter Ego EmptyVen 18 Fév - 19:18

Un vrai plaisir de te relire c'est vrai que cette nouvelle-là je me souviens qu'elle m'avait braucoup marquée! Bisouss
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Apolline
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Apolline

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MessageSujet: Re: Alter Ego   Alter Ego EmptyDim 20 Fév - 0:39

Et bien pour moi, c'est une première lecture et j'ai adoré. Cette nouvelle est magnifiquement écrite. Le réalisme y côtoie le fantastique et on y retrouve l'enfermement qui semble être un thême reccurent chez toi. Te lire est une délectation. Bravo et merci. sunny ❤
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Philippe W
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Philippe W

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MessageSujet: Re: Alter Ego   Alter Ego EmptyMer 23 Fév - 19:12

Merci à vous deux. Oui, c'est vrai : le thème de l'enfermement se révèle récurrent dans mes écrits car il me touche intimement. Je traduis bien souvent mes émois dans des oeuvres de fiction qui, pourtant, sont intrinsèquement liée à ma petite personne. Cela revient à dire "il" pour mieux exprimer le "je".
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