Assis sur un banc de pierre,
Dans le silence nu,
La lune a pâli, disparu,
Et les étoiles se sont tues,
Abandonnant leur mystère,
Sans poésie pour nous vêtir,
Maquiller les sentiments,
Livrés à nos seuls désirs,
Émotions, consentements,
Avec la peur en sourdine,
Devant un soleil qui se lève
Pendant que se dissipe le rêve,
Le silence s'installant, contenant
Toute l'ampleur de nos sentiments,
Et nos mains qui s'unissent, timidement...