Tout ça putain, tout ça pour rien, arrivé là au pied de la falaise, j’avais rêvé moi, j’avais cru, mais je crois toujours (pauvre con)! Toujours un temps d’avance, toujours un temps de retard, perdu, l’ai rappelé l’autre poudrière du coup, décision était prise, ne plus ramoner, mais là record battu, l’ai perdu, pfffff
M’en fout, c’est toujours moi qui gagne, maître du jeu, mettre l’enjeu, tu crois, tu espères, tout ce que tu auras c’est l’enfer, au bout du conte, je gagne, un temps précieux, décision est prise, mon dégoût incise, ma froideur fait peur,
Chacun sa peine, chacun sa haine, je suis un chien et m’en porte bien.
Non je ne sent rien venir, ni me retenir, tu es en vie et moi mourrant, pas malade pourtant, enfin pas physiquement, plus de mains pour m’accrocher, plus de pieds pour danser, plus que des moignons pour
ramper, traverser à genoux les marécages de ma folie, ravagés par le souffle de ma furie, c’est ainsi, le fil que j’arpente, ne supporte que mon poids et pas celui d’un hypothétique toi, je vais trop vite je sais et garder le rythme j’essais, mais pour me lasser j’ai la technique c’est vrai, maître de l’illusion, prêtre de l’incision, je découpe et j’emballe les sentiments, et s’il le faut, les desservent au volant, je ment comme je respire, car à l’abandon j’aspire,misogyne sans bornes, je fais porter les cornes, sacrifie la dernière licorne, abreuver ma haine qui grogne, laisse couler, laisse tomber, je préfère m’en aller que de te toucher, n’est pas l’envie qui manque, juste les émotions qui se planquent, le rat quitte le navire, ce qui est fait j’admire, mais je lâche l’affaire et retourne en enfer