Appelle-moi
Appelle, appelle, appelle-moi !
Je t’en supplie, ne les crois pas
Toutes ces choses que l’on dit de moi.
Les écoute pas ces amis-là !
Tous ceux que je ne connais pas ;
De l’internet, du tralala.
Pour la plupart, des inconnus
Des gens que tu n’as jamais vus.
J’ignore pourquoi tu es partie,
Je n’ose imaginer un « pour qui ? »
Ma douleur serait-elle plus forte
Si je savais qu’un autre t’importe ?
Appelle, appelle, appelle-moi !
Quand mon portable vibre tout bas,
Je m’imagine à chaque fois
Qu’il s’agit d’un appel de toi !
« Mon cœur, mon cœur ne frappe pas !
Ce n’est pas elle, c’est les tracas. »
Tu as changé de boîtes e-mail
Tes numéros, portable et tel,
Même sur Facebook, tu n’es plus là !
Je me casse les dents à chaque fois.
Je n’ai nulle part où te trouver.
Le vide est pire qu’une porte blindée.
Appelle, appelle, appelle-moi !
Quelle que soit l’heure, où que tu sois.
C’est portes ouvertes à la maison,
La boîte à lettres affiche ton nom.
C’est tout ce que tu m’as laissé,
Un mot imprimé sur un papier.
Tu m’as quitté sans un merci
Dans la journée d’un mercredi.
Mais avant de tourner la clef,
Dans la boîte mail de mon PC,
Tu m’as laissé ce message-là :
« Je pars. Adieu ! Ne m’appelle pas ! »
D.R.K