C’est une chanson consensuelle,
Juste une liaison conjoncturelle,
Quelques sons qui s’appellent
Sans violons, ni violoncelle.
C’est du fond de ma cervelle
Que vint cette émission sans nouvelle,
Une lancinante oraison qui interpelle
Une cognition devenue trop frêle.
Une expression inhabituelle,
Des sons qui se martèlent,
Des vibrations duelles
Qui vont et ensorcellent.
Avec une impression de rappel,
De répétition perpétuelle,
Des notions qui s’épellent,
Et la raison qui chancelle,
Crée des L et fait des ON,
Des séquelles et des leçons,
Fait du zèle, met du ton,
Donne des ailes et fait du son.
C’est des L et des ON,
Dans un duel de sons.
Une éternelle allitération
Qui révèle un don.
Cette chanson qui crécelle,
Sans fond, mais si réelle,
N’est que des ON qui bêlent
Sous la pression des L.
C’est une chanson qui attèle
La raison au rituel,
Une continuation graduelle,
Une prison formelle.
Ce n’est pas une dentelle de son,
Mais elle révèle, sans intention,
Cette duelle variation,
Une kyrielle d’L et d’ON.
C’est des rappels à foison,
Circonstanciels par la saison,
De la grêle et des moissons,
Sous le ciel de la déraison.
J’ai des ailes, Gédéon,
Faites d’L et D’ON.
Et, la marelle des sons
Recèle l’émotion.
Les L appellent les ON
Et Léon les hèle.
Les L se mêlent aux ON,
Alors, osons les ailes.
Des rebonds rebelles
De sons usuels
Qui en ronds irréels
Se font fonctionnels.
C’est des sons à la pelle,
Une raison irrationnelle,
Des on et des L :
Le monde réel.
Allover 2011