On tue, on massacre, mais on ne gaze pas à gaza
Les enfants, les femmes, les chiens et les chats
Se sont tus sans se débattre, les murs sont leur draps
Les croyants s’enflamment et leur bien se fait droit

On marche au pas dans les rues de gaza
Mais ce n’est pas le pas de l’oie
On y porte le croissant, l’étoile, et la croix
Mais le ciel s’y embrase encore une fois

On crie, on gémit et on est à l’étroit à Gaza
La vie s’oublie et bénit le trépas
Sans nazis et sans répit, on guerroie avec foi
Et comme à Varsovie, on ne fuit pas

On se défend, on fend, on pourfend
Hommes, femmes et enfants
On est innocent, justes mais méprisants
Pour le sang de l’innocent

Sous le bruit, la vie gémit comme à Varsovie
On y joue sans répit la mort jours et nuits
On crie, on prie mais d’ici personne ne fuit
Pourtant ils sont partis les nazis…

Allover 2010

Je te lis mon ami, je les lis tes mots en colère !

...On ne les appelle plus nazis mais les "tueurs de rêves et d'enfants" sont malheureusement toujours là! J'ai aimé ton texte fort!

Poétique, mais dramatique constat, la folie humaine sait se conserver et , au besoin, se renouveler.
Serait-ce que l'on a besoin de beaucoup de folie pour gagner quelques onces de sagesse....?

Un monde en marche, si tristement en marche.
Sérial Trublion, je pense souvent à cela...mais c'est si dur à accepter.

Merci à vous, ce texte avait été supprimé sur un site que l'on connait bien. Mais ce ne fut pas le premier à être supprimé sans explication sur ce fameux site. Je vous fais lire l'autre texte subversif.

Un écrit fort par sa réalité que vivent ce peuple....Tu es la voix de ces enfants qui crient leur souffrance en silence....Merci pour ce texte puissant.