Crève odeur, supprimer cette chaleur, des placards aux trous noirs, infini des cauchemars, tuer l’amour, sauver l’horreur, je rêve putain, je rêve de toi, pas une seconde sans toi qui vibre dans mes entrailles.
Le loup renaît au nord et se meurt au sud, c’est une prière à la guerre,
Tel un ange déchu avec toute sa rage dans le cœur qu’il crache à l’état pur toute sa douleur, même si toujours tout s’efface et ne laisse que peu de traces, il y a ton visage, gravé dans la poussière, éphémère sourire d’un parfait cancer, comme un semi-remorque qui s’étale, ferraille pliée, embardée volontaire, chair étalée, beauté du carnage à la commissure de mes lèvres nécrophages, progrès d’une régression délétère à l’ombre d’un soleil levant prisonnier d’une éclipse rétinienne, obscène tranxène aux poignets qui se saignent, und diese lust, die verrückt ist, dir meinen ganzen Haß einzuimpfen (et cette folle envie de t’inoculer toute ma haine) d’un seul coup de chaleur humaine .. Soupirs, soupirs, j’excelle en souvenirs et plombe le devenir, plus une seule colombe à faire jouir, plus une seule ombre à faire rougir, puisque rien n’est aussi fort que la douceur du réconfort mais dans les bras d’un mort est-ce toujours rentrer au port ? Entre les bombes et les séquelles qu’importe les dommage collatéraux, si seul l’enfer m’ouvre ses portes, je n’ai jamais rêvé d’être un héros, je suis venu mais je n’ai rien vu et j’ai été vaincu, les crocs plantés dans l’inconscience, infuse et diffuse ses parfums ineffables de dérisions insatiables, naître que mort, je n’ai qu’une seule peau, je n’en ai rien fait et je me fout de se qu’il vous plait .