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 Felicité III

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Amèll
Poète
Amèll

Messages : 12
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Felicité III Empty
MessageSujet: Felicité III   Felicité III EmptyMar 28 Juin - 10:54

Chapitre 3 :


Je marchais inlassablement depuis une demi heure, lorsqu’enfin, j’aperçu la villa de Boston.
Je m’approchai du portail, et avec une infinie précaution, je le poussai. Les lumières se rapprochaient, et discrètement, j’étudiai les environs. Je me demandais comment j’allais rentrer… Sonner (en sachant qu’il était juste cinq heures et demie) ou rentrer tout simplement, et trouver sa chambre ? Je décidai de ne faire ni l’un, ni l’autre. Je frappai assez fortement, et entra. Il n’y avait personne, sans doute dormaient-ils encore tous. C’était une belle maison, mais je ne m’attardai pas au rez-de-chaussée et monta les premiers escaliers que je trouvai. J’eue toute la chance du monde de tomber du premier coup sur sa chambre. J’ouvris la porte tout doucement, et passai la tête à l’intérieur. C’était bien cela, et Boston dormait sur le lit, un livre poser sur son ventre. Il avait du s’endormir la. Je restai un instant sur le pas de la porte, mais entendant du bruit en bas, me dépêcha de rentrer et de refermer la porte derrière moi. Doucement, je m’approchai du lit et m’assis sur le bord. Je pris le livre : “Da Vinci Code’’. Je souris. J’entrepris d’enlever les chaussures de Boston qui était en train de le gêner grandement. Une fois celles-ci retirée, je me laissai allée à la contemplation de ces cils, formant de jolies ombres sur son visage. Je ne me rendis compte de ce que je faisais seulement quelques minutes après, et revenant à moi, secouai la tête. Je craignais fort d’être tomber sous son charme… Au bout d’une dizaines de minutes il remua.
Je le regardais, stressée, attendant qu’il ouvre les yeux. Quelques secondes plus tard, c’est ce qu’il fit. Ces yeux firent la navette sur moi, entre mes yeux et mes épaules. Il était très surpris.
- Fe… Felicité ? demanda-t-il la voix encore endormis.
- Oui, murmurais-je. Bonjour.
Il se redressa en position assise et me prit la main, pour voir s’il ne rêvait pas.
- Qu’est-ce que tu fais la ?
Je ne le savais pas vraiment moi-même.
- J’avais envie de te voir.
Il me regarda droit dans les yeux, surpris.
- Oh ! S’exclama-t-il en se rappelant la veille.
Il comprenait que ce ‘Je t’aime’, je ne l’avais pas dis à la légère, et il rosit quelques peu.
- Je… Je suis désolé, mais il fallait que je te parle.
Il se frotta les yeux.
- Tu ne va pas me dire comment tu es rentré ?
- Euh… Par la porte, répondis-je avec un grand sourire.
Il haussa un sourcil.
- Bon, viens près de moi ; tu dois avoir froid le chauffage ne marche pas trop en ce moment, dit-il en se poussant du milieu de son lit pour me laisser une place.
Je m’assis sous la couverture, en tailleur, un tantinet gêner.
- Voila qui est mieux. De quoi voulais-tu me parler ?
- Eh bien, c’est assez compliqué… A dire vrai, je ne sais même pas si je devrais t’en parler, mais, toute seule, je pense que se serait une pression trop importante, donc, j’ai décidé de me confier à quelqu’un. Et tu m’as semblé être la personne approprié pour.
- Je t’écoute, déclara-t-il, tout ouïe.
Je ne savais par ou commencer, je décidai donc de relater mon histoire à partir du message qu’il m’avait envoyé. Une fois l’histoire relater, il ne me paru pas choqué, ou quoi que ce soit du même acabit, ce qui m’étonna.
- Je comprends ton embêtement… Je serais dans le même état que toi si j’avais reçu sa.
Je le regardais… Dieu ce qu’il était beau ! Ce petit air sérieux lui seyait à merveille.
Reprend toi !
- Qu’est-ce que tu ferais à ma place ?
Il réfléchit un instant.
- Franchement, j’essayerai de vérifier si ce que ce mec dit est vrai. Et si sa l’es, je pense que je le ferais.
Je réfléchis à ces paroles.
- Je reviens, je vais dire à ma mère que je ne vais pas en cours aujourd’hui.
Il se leva, et je vis la musculature de son dos. Il devait faire du sport en salle.
Je me retrouvais donc seule dans la chambre et je me rendis compte que j’étais épuisée. En effet, je n’avais pas dormi de la nuit et ma petite marche de quelques kilomètres n’avait fait qu’empirer les choses. Je retirai mes chaussures et m’allongeant dans le lit, déboutonna mon jean. L’oreiller me semblait tellement doux et accueillant, les draps encore emplis de la chaleur de Boston étaient si agréable.
Je crois bien que je m’étais endormis, mais mon sommeil était agité, je me rendais compte parfois que j’avais les yeux ouvert et que Boston me passait une serviette humide sur le front ou m’humidifiait les lèvres.
Je ne su combien de temps je dormis ; mais je ne me réveillais pas. Je n’y arrivais pas.
D’une part, parce que la réalité m’avait assommée. D’autres part, parce que c’était une façon à mon cerveau de se protéger, de m’éviter de réfléchir ; je me rétractais sur moi-même et sur mon subconscient. D’ailleurs ce dernier m’emmenait dans un monde si fantastique et improbable que je cru être retombée en enfance. Il y avait des arbres en barbe à papa, des rivières en chocolat et des fleurs en pâtes d’amande. Je marchais sur des sablés en guise de dalles, et la maison vers laquelle je me dirigeais était une fraise géante. Ce rêve-ci, bien que très flippant, fût assez agréable à vivre. Cependant, j’en fis un autre, beaucoup plus froid qui me donnait la chair de poule : j’étais déguiser en femme d’affaire, et je dînais avec un homme que je reconnue aussitôt comme étant celui que je devais ‘mettre hors d’état de nuire’. Nous parlions, et il me ramenait cher moi. Je l’invitais à entrer, et dans le verre de digestif que je lui servis, je versai une poudre blanche qui se dissolu. Et il tomba, empoissonné raide.
C’est alors que je me réveillai en hurlant, comme jamais je n’avais hurlé.
Lorsque je me ressaisie je me rendis compte qu’il faisait très sombre dans la pièce, et que j’étais seule. Le lit était tremper de sueurs et je mourrais de chaud. J’avais de la fièvre.
Je me relevai lentement et regardai l’heure. Il était quatorze heures trente. J’avais dormis tout ce temps ! Je me demandais où était partis Boston, et l’idée qu’il m’eut abandonnée me submergeai. Je chassai vite cette idée la de mon esprit.
Je me levai et attendis un instant, la tête me tournant. Je me regardai dans le miroir de la salle de bain adjacente et j’eus moi-même peur de mon reflet. J’étais blanche, si ce n’est quelque peu verdâtre, et mes joues étaient rose, rouge ; j’avais de larges cernes sombre et mes cheveux était gras, à cause de la transpiration. Je décidai que prendre une douche me ferais du bien, mais n’ayant pas de vêtements de rechange, cette perspective m’ennuyais quelque peu. Je secouai la tête, et vit qu’il y avait de la buée qui sortait de la salle de bain en question. Trouvant cela bizarre, je m’avançai dans la pièce. La douche avait le rideau tiré, et vraisemblablement, quelqu’un était en train de se laver… Boston ? J’aurais aimée le savoir. J’attendis donc, et de ce fait, arpentais la chambre de long en large, regardant ce qui m’entourait, et essayant d’oubliée la chaleur insoutenable qui émanait de moi.
Quand enfin, le bruit de la douche s’arrêta et que quelque minute plus tard, je vis Boston en sortir, je retins un petit cri de stupeur. En effet, il était… Torse nu, et une serviette seyait sa taille. Il avait les cheveux encore mouillés, dégoulinant sur son torse, et j’en fus tellement ébranlé que je me figeai.
- Oh, tu es réveillée ! S’exclama-t-il.
Je le regardais, et il vit comme j’étais pâle.
- Que ce passe-t-il ?
J’essayai de lui donner une réponse, mais mes lèvres ne répondaient pas.
J’étais tétanisée par la violence de ce que je ressentais. C’était la première fois que j’avais autant envie de quelqu’un ! J’étais tombée amoureuse de lui en deux misérable jours, mais pas que. Je ressentais du désir, inavouable, et incohérent en sa présence. Il m’attirait comme un aimant, c’était indescriptible et les secondes qui s’égrenait entre nous deux était lourde, chargé d’électricité. Dehors, le tonnerre grondait, et les rideaux flottaient sous la légère brise qui passait en travers des volets. J’aurais voulue hurler. Je me rendis compte que j’avais retrouvée l’usage de la parole.
- Je… Je peux prendre une douche ? Articulais-je tant bien que mal.
- Bien sur Felicité, répondit-il d’une voix étonnamment douce et compréhensive.
Ressentait-il les mêmes choses que moi ?
Sans un mot je me dirigeai vers la salle de bain, et fermai la porte derrière moi.
J’éclatai en sanglot et me laissai allée par terre. J’appuyai ma tête contre le carrelage frais, ce qui me fit énormément de bien. Après quelques minutes à sangloter, je me relevai et laissai choir mes vêtements par terre. L’eau me détendit peu à peu le dos, et je vis combien j’étais tendue. J’attachai une serviette autour de ma poitrine et sortit sans plus de vêtements, n’ayant pas envies de remettre les mêmes que durant la matinée.
Il avait enfilé un jean et se tenait droit, appuyé contre un mur.
Lorsqu’il me vit il releva la tête, et ces yeux s’écarquillèrent.
- Je me demandais si tu n’avais pas des vêtements à me prêter ? Demandais-je, hésitante.
- Je, hum… Je n’ai pas de vêtements à ta taille parmi ceux de ma mère, alors euh, voyons voir, répondit-il en fouillant dans son armoire.
J’attendis patiemment, en regardant la musculature de son dos joué avec les mouvements de ces bras.
- Je suis désolé, mais je n’ai rien…
- Et dans les vêtements de ta mère ?
- Euh… Viens.
Il sortit de la pièce et descendit au rez-de-chaussée, puis descendit encore plus bas.
Il enfila une série de couloirs et entra dans une pièce, que je devinai être comme étant celle de ces parents. Il fouilla dans la commode et en sortit un débardeur blanc, une culotte en soie et un jean Guess. Il me tendit le tout et sortit de la pièce. J’enfilai les vêtements. Le jean m’allait, bien qu’un peu trop long, et le débardeur était un peu trop grand, mais, j’allais m’en contenter. Lorsque je sortis, il m’attendait.
- Merci, lui dis-je en souriant.
Nous remontâmes dans la chambre, et je n’arrivais pas à me concentrer sur autre chose que son torse. Sa m’horripilais.
Je m’assis sur le lit en tailleur.
- Je suis vraiment désolé de m’être endormis, mais je crois que je couve quelque chose, j’avais de la fièvre tout à l’heure me semble-t-il, m’excusais-je.
- Ne t’inquiète pas, je comprends. Avec ce qui s’est passé hier soir, tu t’es juste rétracter.
Je le regardai… Il était tellement beau, ressemblant à un adonis ; tellement que je pensais être encore en plein rêve. Il dut se rendre compte de quelque chose, car il soutint mon regard et inconsciemment, je me relevai et m’avançai vers lui. Nous nous fixions du regard et un éclair illumina la pièce durant un centième de secondes. Il posa sa main droite sur ma joue et, tendrement, il la caressa. J’eus des frissons. C’était incontrôlable. Depuis tôt ce matin, j’étais emprisonnée dans un état fiévreux et léthargique. Ce geste fut déclencheur. Ma léthargie ce transforma en une bombe atomique, adrénaline incontrôlable et ma fièvre augmenta, atteignant un summum incroyable. Je vis ces yeux pétillés d’une lueur carnassière, ce qui confirmait ce que je pensais : il avait la même frénésie en lui.
N’y tenant plus, je fini par séparer l’espace qui persistait entre nous, et je le serra dans mes bras, à l’en étouffer. Il répondit à cette étreinte avec force, j’en eu le souffle coupé.
Il me relâcha et nos yeux se rencontrèrent un instant. Je me jetai sur ces lèvres, n’y pouvant plus. Ce baiser fut doux, mais pénétrant. Je le ressentais dans ma chair, au plus profond de moi. De ces lèvres partait une chaleur intense qui me parcourait tout le corps. Mes larmes débordèrent et mes poignets se refermèrent autour de sa nuque, scellant ce premier baiser dans un étau inoubliable. Il m’éloigna doucement de lui, mais mes lèvres restèrent à seulement quelques millimètres des siennes. Nos yeux s’accrochèrent, et je ne sus combien de temps nous restâmes la, sans rien dire. Position qui aurait sans doute duré si la porte ne s’était pas ouverte à la volée.
Nous sursautâmes et je m’éloignai soudain de lui, comme si il m’avait électrocuté.
- Boston, tu ne serais pas venu dans ma chambre par has… ?
Le dernier mot s’étouffa au fond de sa gorge.
J’étais ébahie, me demandant qui pouvait être cette créature splendide.
C’était une fille, qui devait avoir trois ou quatre ans de plus que moi. Elle avait des cheveux blonds platine et des mèches noirs de jais ; ces yeux couleur noisette contrastaient avec sa peau crème et elle avait quelques taches de rousseurs qui lui donnaient un air charmant. Mais ce n’était rien lorsqu’on voyait son corps sculptural et le style éloquent, unique, improbable, qui émanait d’elle. Elle portait un jean blanc, déchirer presque sur toute la longueur de la jambe. En dessous, un collant multicolore, et des chaussures Louboutin, tout à fait adéquate. Et en haut, il y avait ce pull col roulé qui lui découvrait les épaules, et dont les manches étaient gonflées, blanc, recouvert d’un gilet sans manche bordeaux. J’eu soudain l’impression d’être un meuble terne et inintéressant.
- Oh ! S’exclama-t-elle. Je suis désolé Boston… Qui est-ce ?
Il sourit, et se détendit d’un coup.
- Grace… Je te présente Felicité. Felicité voici ma sœur, Grace.
J’étais ahurie. Il avait une sœur…
- Salut ! Me fit-elle avec un grand sourire. Alors comme sa, tu es la petite amie de mon frère ?
Boston rosit et je regardai parterre, gênée.
- Euh… Ont va dire sa oui.
- Ravie de te rencontrer !
Elle s’avança vers moi et me tendit une main parfaitement manucurée, peinte en bleu clair.
J’hésitai, puis la serrai finalement. Elle avait l’aire gentille.
Elle se tourna ensuite vers son frère.
- Bon, je ne vais pas faire de leçon de moral alors…
- Je ne suis pas rentré dans ta chambre Grace ! Je suis rentré dans la chambre d’Ambre, pour prendre des affaires à Felicité, mais pas dans la tienne, désolé.
Elle eue l’air sceptique.
- Qui est Ambre ? Demandais-je, intrigué.
Ils me dévisagèrent tout deux, puis Grace me répondit :
- Ambre c’est ma sœur jumelle.
Je la regardai, interloquée.
- Je… Waouh !
Elle eut un petit sourire.
- Et moi qui croyais que tu étais fils unique ! Dis-je en me tournant vers Boston. Il y en à d’autre, ou c’est tout ?
- Tu te trompais, dit-il en me contemplant de son regard pénétrant. J’ai une petite sœur et un petit frère, jumeaux, et nous avons aussi un grand frère.
- Mais notre frère n’habite plus ici, intervint Grace. Il à vingt-deux ans.
- Et toi ? Tu à quel âge ?
- J’ai dix-neuf ans, et Stevens et Prune ont dix ans.
J’étais assez ébranlée d’apprendre tout sa, d’un coup, surtout quand je pensais qu’il n’avait aucun frère et sœur.
- La vache… Moi qui pensais que la plupart des riches se contentaient de deux, voir trois enfants… Je suis scotchée !
- Ne t’inquiète pas, tu n’es pas la seule à avoir cette réaction. Lorsque nous sortons, en général, il n’y à qu’un ou deux d’entre nous qui accompagne Papa et Maman, et lorsque nous réinvitons les gens, ils sont étonnés de voir autant de mômes.
- Tu m’étonne !
Je m’assis sur le lit et contemplai le frère et la sœur, côtes à côtes.
- C’est vraie que vous avez un air de famille… Le même nez et les mêmes yeux.
Ils grimacèrent.
- Il parait oui. Bon, je vais vous laissée, je crois que j’ai interrompue quelque chose d’important moi, dit Grace en laissant apparaître un sourire espiègle.
- Pff ! Dégage ! Gronda son frère.
Et elle sortit, non sans un regard lourd de sens dans ma direction.
Il y eut un grand vide entre moi et lui. Il s’approcha de moi et s’assit à mon côté.
Je le regardai, soudain apeurée. Il dut le voir car il posa sa main sur mon genou.
- Non, pourquoi à tu peur ? Murmura-t-il.
- Je ne sais pas… Ce qui s’est passé avant que Grace arrive…
Je ne pus terminer ma phrase. Ces yeux me sondèrent, et je détournai les miens, gênée.
La puissance qui émanait d’eux était incroyablement pénétrante. J’avais l’impression d’être nue face à un tel regard.
- Je ne sais pas quoi te dire… Ni quoi faire.
- Alors ne dis rien, murmurais-je en me penchant vers lui, avec une soudaine bouffée de confiance en moi.
Son sourire sa fit carnassier et je me penchais un peu plus. Mon désir était de retour, lancinant ma chair de petites piqûres brûlantes et je frissonnai. Il s’allongea et je me penchai au dessus de lui, posant ma main sur sa joue.
- Mais que m’arrive-t-il ? Murmurais-je pour moi-même.
- Tu es bien téméraire, susurra-t-il.
Oui, je l’étais, parce qu’avec lui, j’avais envie de gouter au délice des baisers passionnés, des caresses voilées, des petits moments partagés en secret que je n’avais pas voulue avec Simon.
Au moins, lui ne pourra pas me tromper sous prétexte que je ne ‘lui laissais pas faire des trucs’. Il risquerait même de me quitter pour l’inverse. Je rougis soudain en me rendant compte de la perversité qui émanait de mes pensées. Il me prit soudain les épaules et sans trop savoir comment, je me retrouvais à genoux, une jambe de chaque côté de son corps et mon visage à quelques centimètres du siens. J’écarquillai les yeux et il rit.
- Tu es tout à fait charmante lorsque tu es surprise.
Je fis la mou, mais mon regard étais plonger dans ces yeux à lui, si beaux… Je chavirais.
Il redevint sérieux et presque tout aussi brusquement qu’il m’avait attirée à lui, il m’embrassa.
Longuement, intensément. Je brûlais. Nos lèvres se caressaient à l’unisson, se trouvaient dans un creux qui semblait avoir été moulé pour qu’elles se rencontrent.
Je me collai tout à fait à lui et je commençais à m’enflammer –peut-être un peu trop d’ailleurs- lorsque je sentis soudain un grand vide sous moi, et que mes lèvres mordirent la couverture. Je me relevai, ahurîtes. Il se trouvait maintenant à l’autre bout de la pièce les mains serrées en deux poings et l’air frustré.
Je ne comprenais plus rien… Il n’y avait pas deux secondes, nous étions, la enlacés, et en une fraction de seconde, je m’étais retrouvée seule.
Je frémis soudain, énervée qu’il s’en soit allé.
- Puis-je savoir ce qu’y ce passe ? Demandais-je, la voix reflétant mon agacement.
Il ne répondit pas. Je me levai donc pour m’approchée de lui, mais il recula encore plus.
- Boston… murmurais-je.
J’étais soudain attristée qu’il m’eut abandonnée.
- Je ne peux pas, lâcha-t-il.
- Tu ne peux pas… répétais-je.
- Non.
Je le regardai, une once d’ironie dans les yeux.
- Ce n’est pas plutôt que tu ne veux pas ? Lançais-je, glaciale.
Il écarquilla les yeux, mais ce repris rapidement.
- Je ne peux pas, répéta-t-il.
- Pourquoi ?
Il me fixa, droit dans les yeux, et je soutins son regard. Tout d’abord, de la culpabilité avait envahis c’est traits, mais elle laissa vite place à un sentiment que je n’interprétais pas.
Il fut soudain à mon côté, et il me prit dans ces bras. Tout allait très vite, je ne comprenais pas ce qu’il se passait, mais une idée m’étais venue en tête ; tout à fait absurde, mais une idée quand même. A cet instant, je pensais à Twilight…
- Non ! M’écriais-je.
Il s’arrêta net.
- Que se passe-t-il ?
Je sondais son regard.
- Tu n’es pas, tu n’es pas…
- Je ne suis pas quoi ?
- Un vampire, murmurais-je si bas que je me demandais si il m’avait entendue.
Il explosa d’un rire incontrôlable, que j’interprétai comme un non.
- Ou vas-tu les chercher ? Demanda-t-il entre deux éclats de rires.
Je fis la moue.
- Je te signale que tu n’as toujours pas répondu à ma première question.
Il redevint grave, et me contemplait, presque choqué.
- Je te connais depuis trois jours, et tu voudrais déjà faire… sa ? Demanda-t-il, comme dégouté.
Je rougis jusqu’aux oreilles. Il soupira.
- Je pense qu’il vaut mieux que je te ramène chez toi, tu ne crois pas ?
- Non ! M’exclamais-je. Je veux rester près de toi. Je ne veux pas affronter la prochaine lettre.
Il soupira, et en deux secondes, je me retrouvai de nouveau sur le lit, sauf que c’était lui qui me chevauchait à présent. Mon désir revint, intempestif, et j’essayai de le chasser ; en vain.
Je dus rougir, car il eut un sourire las.
- Tu es tellement prévisible.
Oubliant qui j’étais et comment je m’appelais, je l’embrassai en le serrant le plus possible.
Il ne fit rien contre, jusqu’à ce qu’il sente mes mains descendre le long de son torse.
- Non, murmura-t-il en les enlevants.
- Mais bon Dieu, t’es pas un mec ce n’est pas possible sa !
J’avais l’impression d’être face à un alien. C’est vrai, tout les garçons, ne veulent que sa… D’habitude, c’est moi qui ne veux pas et eux qui me supplie ; pour une fois que je voulais, c’est lui qui ne voulait pas. C’était le monde à l’envers, où je ne m’y connaissais pas.
- Si si, je suis bien un garçon, dit-il en souriant.
- J’aimerais quand même vérifiée, si tu n’y vois pas d’inconvénient.
Je lui fis mon plus beau sourire, l’éblouissant.
- Oh et puis merde après tout ! Tu l’auras cherchée. Et ne me dis pas que je n’aurais pas essayé de te préservée.
N’écoutant pas ces propos, je l’avertis quand même :
- Je ne l’aie jamais fait.
Il écarquilla les yeux.
- En plus ! s’écria-t-il. Mais tu va me tuer toi, ce n’est pas possible.
- Mais non… Tu n’as rien à faire de plus qu’avec les autres.
Il me regarda, surpris.
- Si, je dois éviter de commettre l’irréparable.
Je ne comprenais rien, et je m’en fichais pour tout dire.
Il se leva, et farfouillait dans un tiroir, lorsque je sentis quelque chose de dur sous moi.
Je m’assis, et pris l’objet entre mes doigts.
C’était un pendentif qui représentait une épée en argent, transperçant un cœur en or. Il était magnifique, mais, que faisait-il-la ?
- Boston ? Quel est sa signification ? Demandais-je.
Boston se retourna. Il tenait à la main, une boîte de préservatif, qui s’écrasa contre le sol lorsqu’il vit ce que je tenais dans les mains.
- Où as-tu trouvée sa ? Murmura-t-il, hésitant entre la vénération et l’horreur.
- Je ne sais pas, c’étais sous moi… C’est à toi ?
Il secoua la tête, et s’approchant de moi, tendit la main. Je lui donnai le pendentif. Il l’examina, le tournant dans tout les sens. Il le garda entre ces doigts, puis releva la tête, et me regardait, emplis d’une joie non dissimulée.
- Quoi ? Qu’est-ce que c’est ?
- Votre Altesse Royale, si vous désirez bien me suivre, dit-il.
Je crus d’abord qu’il blaguait, mais pas du tout.
- Votre Altesse Royale ? Et puis quoi encore ? Qu’est-ce que c’est ? Redemandais-je, n’ayant pas obtenue une réponse qui me conviendrais.
- Tu viens avec moi, j’explique, d’accord ?
Bon, s’en étais fini de mon petit moment d’intimité… Tant pis, je réessaierais plus tard.
Je me levai et le suivit. Il redescendit aux moins-un, et cette fois ne s’arrêta pas après deux pauvres couloirs. Il en prit un dédalle, incroyablement important. Je me rendis compte à quel point la maison, si elle n’était pas grande de l’extérieur, s’étendait énormément sous terre, invisible. Je le suivis donc. Il n’y avait la, véritablement que des couloirs.
- Bon Dieu ! C’est grand chez toi ! M’exclamais-je après un moment.
Il eu un petit sourire.
- Que je t’explique : La nous ne somme plus vraiment chez moi. Si tu veux, nous sommes passez dans une dimension parallèle, qui nous permet d’accédez à l’endroit de notre choix, les salles sont rangées de façon à ce que les gens se découragent d’allez plus loin, et de croire que nous sommes une famille normal, qui n’as aucun portail temporel dans leur sous-sol.
Je m’arrêtai net.
- Par exemple, derrière cette porte, il y a la coupe du Monde 1997, qui se joue… En vrai. C’est portails permettent de remonter le temps, de voir le futur, d’allez d’un endroit à un autre, instantanément, de voir ce qui se passerait si l’on faisait un choix, ou un autre, de façon à choisir la meilleure solution. Il y aussi une salle très spéciale, extensible, qui sers à renfermer les souvenirs des gens. Ceux qui le désire, photographie des images importante pour eux dans leur mémoire, et peuvent l’imprimer, comme si ils avaient pu prendre une photo à ce moment la. Ils peuvent aussi tout simplement y inscrire leur mémoire, et la vider de souvenirs qu’ils ne désirent pas conserver par exemple.
Il me regarda, attendant ma réaction.
- C’est… Etonnant, dis-je, ne trouvant pas le mot que je cherchais.
Nous continuâmes à marcher encore une vingtaine de couloirs, et je me demandais comment il s’y retrouvait, car personnellement, je ne retrouverais jamais la sortie.
- Un véritable Labyrinthe, murmurais-je.
Il acquiesça.
- M’expliqueras-tu pourquoi tu m’as emmenée ici ?
- Attend encore un peu s’il te plait.
Il plissa le front, concentré. Il ouvrit une porte. Je regardai avidement ce qu’il y avait derrière. C’était un monde… Extraordinairement grand, fleurie et qui ressemblait un peu à celui de mon premier rêve.
- Non, ce n’est pas celle-là.
Il referma la porte et en essaya d’autre, lorsqu’à la sixième tentative, il parut trouver ce qu’il cherchait.
- Viens, me dit-il en me faisant un signe de tête.
Je le suivis, et fut déçue de la normalité de l’histoire, bien que le mélange marbre/bois, donnait une impression de modernité et de vieillesse en même tant assez étonnante. Il y avait un couloir d’entrée, qui menait à un grand hall. Je me rendis alors compte que ce que j’avais d’abord crus être des trompe-l’œil étaient en faites, de vraies escaliers. Et de la, impossible de dire que cette pièce était normal. En effet, les escaliers partaient dans toutes les directions possibles et imaginables, aussi bien à l’endroit qu’à l’envers, et vers le bas comme vers le haut. Si nous n’avions croisés personnes dans le Labyrinthe, ici, il y avait pas mal de monde, qui grouillait. Je pensai que cet endroit était une sorte de carrefour spatiotemporel.
- C’est la Salle des Zescaliers, me déclara Boston d’une voix grave.
Me tournant vers lui, je remarquai qu’il me regardait intensément, moi et mes réactions.
Il emprunta plusieurs escaliers, et je m’empressai de le suivre. Je ne voulais pas me retrouver seule face à une telle complication.
Nous montâmes à un palier peu élevé et prîmes une porte, identique à toutes les autres qu’il y avait dans les couloirs… Et, surprise, arrivions dans un couloir, enchevêtrer de couloirs.
- Oh non ! Morigénais-je.
- T’inquiète, sa ne vas plus être très long maintenant.
En effet il prit simplement la porte qu’il y avait face à nous, à l’autre bout du couloir. Je notai qu’elle était plus grande que les autres… Ou alors sa couleur différait, peut-être plus foncés… Ou plus clair. En faites, je ne savais pas ce qu’elle avait de différent, mais il y avait un truc.
Lorsque nous franchîmes le seuil de cette porte, j’eus l’impression d’être dans un avions, ou ont aurait ouvert la porte de la carlingue. C’était assourdissant, mais en même temps… Vide. En fait c’était sa, c’était vide. Lorsque je voulue demander ce que c’étais que ce bruit, à Boston, je sentis le son franchir mes lèvre, pour être aussitôt absorber par le silence assourdissant. En fait, c’était un silence ou un hurlement aigue, haut perché ; aux choix. Je préférais le silence. Boston parla, mais je n’entendais rien. Je regardai donc autour de moi. C’était un hall, avec des escaliers joignant un même endroit. Un lustre en cristal était suspendu au plafond, dix mètres plus haut, et des tapis rouges montaient le long des escaliers. On se serait crus au XVIIIe siècle. Boston me tapota l’épaule et me parla.
- Mais je n’entends rien ! Dis-je, stupidement.
Mes paroles furent aussitôt absorber par le vide.
Boston éclata soudain de rire. Je fus prise au dépourvue. Voila qu’il perdait la tête maintenant ! Il sortit un papier de sa poche et écrivit dessus.
- T’inquiète, c’est le changement de dimension, sa va passer, dans quelques minutes ton audition redeviendra normale.
A parce qu’il n’y avait que moi qui n’entendais rien ? J’attendis donc quelques minutes et en effets, les sifflements aiguent s’estompèrent et je pus discerner le bruit de ma respiration. Je décidai de faire jouer un peu Boston et, faisant toujours semblant de ne rien entendre je lui pris la main. Il me sourit.
- Oh putain, mais qu’est-ce que tu es jolie ! Tu n’as même pas idée a quel point. Si je n’étais pas un monstre de mon espèce, j’aurais volontiers cédé à tes avances tout à l’heure, sans me faire prier. Ton corps doit être si doux et accueillant… murmurât-il.
Je m’avançai vers lui et l’embrassa avec fougue. Il parût surpris, puis laissa tomber.
C’est ici que nous avons fait l’amour, moi pour ma première fois, au pied d’un grand escalier en parfaite synchronisation, en harmonie totale
.



Je me suis lâché sur celui la je pense ; J'espère qu'ils vous plaira.
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lutece
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lutece

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MessageSujet: Re: Felicité III   Felicité III EmptyMar 28 Juin - 13:28

...Et tu as bien fait de te lâcher! Je l'ai lu d'une traite et j'avoue que je suis impatiente de connaître la suite J\'aime ! sunny
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Amèll
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MessageSujet: Re: Felicité III   Felicité III EmptyVen 1 Juil - 11:53

Merci ;D la suite arrive bientôt !
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féfée
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MessageSujet: Re: Felicité III   Felicité III EmptyVen 1 Juil - 19:25

Super, j'ai adoré ! j'ai hâte de connaître la suite Sourire fleur
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