Samedi dernier, au hasard de mes flâneries, j’ai rencontré mon ami Vincent, je lui ai proposé de lui faire les poches, mais il fallait qu’il passe à ma boutique… Je suis tailleur.
Je lui ai dit :«passe chez moi, tu prendras une veste par la même occasion».
Une fois arrivé à la boutique, je n’ai pas hésité à lui tailler un costard, le pauvre, il était habillé pour l’hiver, alors que c’était déjà le printemps.
Je lui dis : « Tu repasseras, mais si tu ne sais pas le faire, je propose un service « savoir fer » gratuitement pour toi qui es un ami ».
Alors qu’il se préparait à partir, je lui ai demandé s’il voulait porter le chapeau, il m’a répondu : « non merci, j’ai déjà deux casquettes ».
Je lui ai proposé de l’aide pour se serrer la ceinture, il a décliné mon offre, disant qu’il savait le faire, mais c’était un mensonge cousu de fil blanc car , à la maison, bien souvent, c’est son épouse qui portait le pantalon.
Il se peut que vous trouviez mes propos quelque peu décousus, mais cela s’est vraiment passé ainsi.