Une ombre au milieu d’un chemin,
Un chemin qui ne mène à rien,
Rien ne me dit que tout va bien
Bien que le soleil soit câlin !
Câlins étaient mes jours passés !
Passé le bonheur est pressé,
Pressé, moi j’ai rien demandé,
Rien demandé, tout supporté !
Supporté ton nom qui me hante,
Qui me hante, muse lancinante,
Lancinante mon âme béante,
Béantes mes pensées néantes !
Néantes mes envies d’aimer !
D’aimer car je t’ai trop aimé,
Tant aimé jusqu’à m’oublier
M’oublier plus tout rejeter !
Rejeter un sourire offert,
Offert ? Moi je peux rien en faire !
Faire que ma vie quitte le désert
Désert et même pas l’enfer !
L’enfer est de me retrouver
Me retrouver l’espoir avoué,
Avouer le tort de m’accrocher
M’accrocher aux griffes du passé.
Le passé me barre l’avenir,
L’avenir a peu à me dire
Me dire que demain va sourire
Sourire ! Tout ne cesse de mentir !
Mentir le challenge des médias
Mentir, l’avenir ne sait pas…
Mentir pour me parler de moi
Mentir pour trouver mes émois…
Mentir en jurant sur demain,
Mentir sur le monde qui a faim,
Mentir pour tous ceux qui voient rien,
Mentir pour qu’ils restent sereins !
Sereins le sera-t-on un jour ?
Un jour les guerres auront une fin ?
La fin des fous, des malandrins,
Les malandrins ont bien trop faim !
Trop faim je voudrais de ma vie
Ma vie qui dévie de dépit
De dépit qui me tort l’esprit
L’esprit qui tétanisé par lui !