Certes, je ne suis pas l'homme idéal.
Certes, je cherche l'introuvable.
Certes, j'écris à fleur de peau.
Certes, je suis trop froid de temps à autre.

Oui, je suis drôle parfois.
Oui, je t'intrigue.
Oui, je suis étrange.
Oui, je veux te voir de mes yeux chaque nuit.

Comment décrire par mots censés les innombrables pensées qui valsent dans ma tête? Par-delà les immenses glaciers de mon intelligence, gelés par ta beauté. Au-delà de mon cœur qui, quant à lui, est complètement brûlé; de par ta chaleur, sans cesse dégagée... Je deviens fou! Fou? OUI!!! Mon texte en est la preuve! Je ne sais même plus écrire! Les voix de ma tête résonnent dans ma boîte crânienne. Je ne sais plus vers quoi me diriger! Je suis en train de virer à la folie, je vogue à la dérive sur un océan de sentiments...
Les ailes sont rompues! En fait; je n'ai jamais été un aigle. Je me suis contenté de me voir pousser de temps à autre un cri strident que seuls les grands rapaces de cette terre peuvent pousser! Un hurlement froid, amer, triste et perçant! Mes ailes n'ont jamais existées mais je croyais pourtant voler. Voltiger à travers le vent, changer de vie, changer d'endroit; ETRE NOMADE! Mais tout cela n'était qu'un rêve, une idylle! En réalité je ne suis qu'un homme, un pauvre homme qui se ramasse lorsque qu'il est désespéré! Un homme, parmi tant d'autre. Je ne suis ni grand, ni majestueux! Je suis petit, fourbe et malheureux... Je sais, venant d'un aigle Royal, cela fait un peu cliché, mais toutes ces choses, il faut que vous les sachiez. L'amour s'est emparé de moi, encore une fois! C'est un braconnier! Je vaux beaucoup d'or, mais ma seule vraie valeur est ma puissance! Enfin, en théorie. En réalité, je ne vaux pas plus qu'un autre. J'ai cru arriver, un jour à ce que je croyais être le paroxysme de mon bonheur. Mais les larmes ont coulé et la peine, proliféré! Je Pensais être roi de ma vie, comme je l'entendais... Mais mes textes, à travers ces nombreuses pages rédigées de mon écriture sinueuse et raide, ne cachaient en réalité que le scarabée enfuit dans l'immense ventre de l'aigle. Voilà ce que je suis; un misérable insecte, comme la plupart des gens de cette terre... Mais moi, Altaïr depuis mon plus jeune âge, ai eu l'immense privilège de me faire manger par l'aigle Royal aux centaines de plumes. Qui s'élance et s'élance dans un balai de musiques funèbres... Sur ce, le scarabée voudrait s'enfuir désormais qu'il est libre, libre de retourner à même les pyramides d'Egypte, dans le sable chaud, afin d'à nouveau se ressourcer, pour prendre un nouveau départ...