Dans une autre Babylone,
Tu apaisais des juifs les pleurs
Et quand l'orage au loin tonne
Tu calmes mes frayeurs
Tu es si frêle à l'automne
Quand ta chevelure se meurt
Et au printemps tu rayonnes
De ces reflets si chers à mon cœur
Tes racines sont comme celles des hommes
Elles se perdent dans les profondeurs
Et vous êtes pareils, en somme
Car toi aussi tu vis, tu ris et tu pleures