Alternative

de la plus vive lumière
du nid de tendresse tapissé
d’un horizon ouvert sur velours
chute
larmes amères
éclosion d’envers sur Taire

dans la stupeur de l’instant
crève l’âme aimante
et la conscience perd
ce nom qui ne sait être
que révolte et cri

la bêtise frappe à toutes les portes
dans l’entrebâillement
chancelle la demande d’amnésie

une idée où s’engouffre le dé-vécu
une partance vers la possible liberté

la poésie serait-elle un havre
d’ultime amitié
le lieu où le corps assume sa peine ?

.

"nid de tendresse tapissé "...chez certains le tapis est de plumes chez d'autres plutôt d'aiguilles! J'aime beaucoup ton poème, Déméter.

" La bêtise frappe à toutes le portes ", par chance nous ne sommes pas tenus de lui ouvrir. Merci pour ce poème.

La poésie, dernier compromis, j'aime beaucoup !

Baba yaga a écrit:

"nid de tendresse tapissé "...chez certains le tapis est de plumes chez d'autres plutôt d'aiguilles! J'aime beaucoup ton poème, Déméter.

Même à partir d'un nid de plume...la vie développe ses aiguilles.
Merci de m'avoir lue Baba yaga.

Karoloth a écrit:

" La bêtise frappe à toutes le portes ", par chance nous ne sommes pas tenus de lui ouvrir. Merci pour ce poème.

Parfois il faut garder la porte ouverte...et ça fait froid, quand ceux qu'on aime font fausse route !
Merci de m'avoir lue, Karoloth.

féfée a écrit:

La poésie, dernier compromis, j'aime beaucoup !

Un peu comme cette fleur : je me replie en elle, en espérant pouvoir ensuite me défroisser et sourire.
Bise.

J'aime ton poème Déméter. Pourquoi la bêtise vient-elle entâcher cet " horizon ouvert sur velours "? C'est souvent incompréhensif et toujours douloureux. Pensées amicales.

J'aime tes mots et le message qu'ils véhiculent. Je connais bien ce sentiment et je n'ai pas de réponse. Peut-être la poésie peut nous libérer encore faut-il arriver à mettre cet état d'esprit sur papier. Déméter tu y arrives si bien, merci beaucoup !