Elle s’appelait Vanessa, c’était une très belle femme.
Ses pieds chaussés d’élégantes bottines accusaient le galbe des plus jolies jambes qu’il ait été donné à voir. Ses seins, dont la rotondité exubérante affolait les regards masculins, semblaient en révolte dans un corsage de soie rouge trop serré.
La cambrure de ses reins pouvait faire défaillir n’importe quel ecclésiastique chevronné et rendait vains, voire dérisoires les vœux de chasteté les plus résolus.
Sa démarche féline se remarquait par la sensualité qu’exprimait la régularité de son balancement langoureux. Son seul sourire avait le pouvoir de désarmer bien des révoltes, mais aussi celui de susciter l’enthousiasme des plus farouches détracteurs du sexe dit faible.
Vanessa représentait à elle seule une arme de séduction massive.
Il lui suffisait d’entrer dans un lieu public pour que converge vers elle toute l’attention, telle une star face à ses fans. Lorsque le rythme de sa respiration faisait légèrement tressauter ses seins dans son corsage trop serré, c’est tout le monde qui retenait son souffle, captivé par la quintessence de la grâce féminine.