Je me sens presque en deuil
de ce vague à l'âme
de ces absurdes caresses
spasmes déjantés
par mes doigts d'encre éveillés
Je garderai de ces étranges frissons
la trace froissée,
plaisir éphémère
pour bien des doutes amers
Je reste les yeux cernés
encore dans les draps de l'insomnie et je sais
qu'il faudra à présent composer avec la réalité
Je me laisse encore vriller
par ces dangereux soupirs
et veux m'abandonner
pouvoir encore écrire