Journal d’un serpent nécrophage, prisonnier d’un jour de rage,
catalepsie ordinaire, Syndrome de l’éphémère,
Me lèverais je un matin sans me dire que tout cela ne sert à rien, mais si j’en doute je plonge, dans les trips noyés par des volutes éthérées de poudres et de fumées, de ta plus belle absence bien méritée, plus de rêves de toi, de noces de toi, de fantasmes et de morsures de toi, tant que tu es dans leurs bras tu n’est pas dans les miens, ce que j’aime être en chien.
L’amour est une plaie ouverte béante et purulente qu’il faut rapidement refermer, par l’où s’écoule la patience et que les frustrations infectent jusqu’à en vomir son égoïsme sur « le net » pour quelques paires d’yeux obsolètes témoins du rien dans toute sa splendeur écoeurante fausses délivrances et vrai mépris noyé dans un pitoyable dépit en concours de fausse modesties, pendaisons exposition, vernissage de cadavres ambulant se pensant vivants tel une punition céleste liée à la damnation, perte d’illusions en constats d’effractions.
Ne reste plus au nouvelles que le suicide spectaculaire d’un pauvre type en colère, entertainment télévisé, pour une minute encore vous amusez,
Fadasse je suis comme une merde sans vie.
Tout ces gens qui pensent que je suis, pauvres d’eux je ne suis pas, je ne sais même pas qui peut bien être là, certainement pas moi, étranger inutile, ça suffit je m’auto fatigue, de ces états débiles jusqu’aux désirs insipides, me reviens l’histoire de ce gamin qui ayant tout raté, tout laissé passer, se promettant de se suicider et n’ayant jamais trouvé le courage que de se laissé porter comme déjection sur les aléas des marées mortes de rire de trimballer cet espèce de chose futile insensible à la beauté du monde bonnet d âne de la compréhension mais médaille d’or de la démission, même les embruns le fuit comme « joseph sous la pluie » tout ces petits bouts perdus jamais revenus, jeter les dés et attendre que la vie décide pour toi, immensité de la lâcheté et se met à pleurer parce que seul abandonné, la peau tailladée pour chaque erreur ainsi franchisées, boredom pour drapeau héroïque, cicatrices comme baisers fatidiques, je me fuis, je me détruis, je vous envie, défoncé n’est pas jouer et cracher n’est certainement pas écrire, à peine s’exprimer pour calmer les soupirs impudiques de mes nuits illicites ou les rêves indignés préfèrent vous séquestrer pour ne pas me défenestrer.
Je n’ai pas choisi d’être moi, d’être froid, de ne pas pouvoir être effleuré de ces larmes que j’ai fait coulées, de ne jamais être touché, juste ce vide en moi qui gonfle à m’en faire éclaté le corps que trop fissuré, Écumer les bars à la recherche d’un dérisoire puisqu’il faut lier l’utile à l’agréable alors je n’aurais ni l’un ni l’autre.
Moi qui me foutais de tout et ne voulais se rappeler de rien, je me souviens de tout et ce tout m’éteint, je rêve bordel je rêve d’une fin à la hauteur de tout le reste, minable, sans saveurs au détour d’une benne ordurière, oublié séché, par ce cancer cette maladie non répertoriée, cette folie de tout laisser filer, ne jamais rien contrôler, liberté de pure beauté à la hauteur de mon dégoût, de tous ces coups, de toute cette boue les mains pleines, jusqu’aux poumons et semelles de plombs en dévotion, perte d’aplomb et souffle en suspension, pourritures sans demi mesures ni fioritures, l’enfer s’il en est un n’est vraiment plus très loin.