J’ai de la vie un goût d’orange amère,
L a « la belle » se joue bien trop de ses mystères !
Souvent sous ses grands airs ou ses faux-airs,
La « dure mère » fait perdre tout repère.
Parfois je l’ai croisée bien cavalière,
Trop hautaine pour entendre mes prières !
Selon, grimacière ou gondolière ;
J’ai souvent pesté contre cette geôlière
Lorsqu’elle déposait son lot de misères !
J’l’a préfère dans son rôle de chansonnière :
Elle devient buissonnière et sans manière,
Princière quand elle se fait hospitalière !
Promis je la suivrai aventurière
La Vie m’est devenue peu familière,
J’me cache à la lisière de sa lumière ;
Oh qu’elle me pèse bien trop routinière
Moi qui ne retiens que ses ornières !
Je n’ai peut-être plus l’art ni la manière,
Sur les flots de mon passé en galère ?
Mes sentiments austères ou éphémères
Ont l’âme bien séculière et viagère !
J’entends : « cesse tu t ‘enterres, tu déblatères ! »
Sortir de ce cratère ? Pour moi chimère !