Tu m’avais dit, je me souviens
Que tu ne partais pas demain,
Ni demain ni après demain,
Jamais même à la Saint Glinglin
Tu avais trop de sentiments,
Que bien trop vite passait le temps,
Que bien après mille printemps
Tu m’aimerais toujours autant.
Tu m’avais dit, j’en suis certain
Que toi et moi c’était « parpaing »
Ce fut soudain l’eau du Jourdain
Le bel entrain pour le lointain.
Moi je croyais en tes promesses,
En la tendresse de tes caresses,
Fondant sous ta délicatesse
L’Amour était à bonne adresse !
Tu m’avais dit …c’était en vain
Je n’ai rien vu au lendemain
Pourquoi « putain » m’lâcher la main
Et te tirer sans un mot, rien ?
Il y a des mois et je suis là
A revenir sur ces maux, las !
Je t’en supplie « allez-dis-moi »
Que tu ne penses plus à moi ;
Je t’en supplie, fais le chemin
Qui apais’ra mon lourd destin
Que je pensais avec regain,
Suivr’en serrant très fort ta main.
Je t’en supplie un gest’un mot
Je sais très bien que c’est idiot
Mais j’ai besoin de ton écho
Pour m’évader de cet enclos.