Comme un poing dans le cielDes enfants sont dans la rue
ils ne lancent pas de pavé.
Des enfants sont dans la rue
comme des chiens, abandonnés.
Le serpent de la révolte
ne danse plus au rythme
des mots ; Amour et Paix.
Les interdits, balayés depuis longtemps,
gisent comme des balises mortes
dans les vergers que fouette
le vent de l’impuissance humanisée.
Un coin de moquette pour poser son duvet
c’est sympa., durant quelques soirs
quand on a dix-huit ans,
mais quand les « potes » ne peuvent plus héberger
car ils n’ont plus de « tune » eux-mêmes,
où vont les enfants perdus,
dont les parents s’emmurent, dont les parents s’emmurent ?
Peter Pan s’appuie sur le temps impassible
ses ailes n’attendent qu’un signe
L’horloge de la place compte les étincelles
qui dans son cœur décrépitent
et dans mon âme-zeppelin
une déchirure
témoigne d’une impossible naissance.