Ce matin, j'ai vu partir au loin
Les oies sauvages,
Et j'ai désiré
Suivre leur sillage,
En toute liberté,
Vers un pays lointain.
Mon coeur n'a pas de toit,
Libre et clandestin,
Il restera sans toi
Juste un orphelin,
Voyageant par les mots
Vers ton pays chaud.
L'amour est infini
Dans les voies du ciel.
Il éclaire la nuit
D'une lueur intemporelle.
Il embrasse la vie,
La prend sous son aile.
Alors je resterai là-haut
Parmi les anges impersonnels,
Dans l'espoir un peu irréel
De retrouver mon chemin
Vers d'heureux lendemains,
Vers le pays de tes mots.