Fragile petit moineau
Flottant à petits pas,
Fragile petit moineau
Et si Grande à la fois !
Toute vêtue de noir,
Les deux mains sur les hanches,
Silhouette dérisoire,
T’avances sur les planches
Au milieu de la lune,
Ta voix venue des Anges
Transporte les tribunes ;
En un frisson étrange
T’impose le silence,
Tu graves de tes mots
Sur tous nos cœurs en transe
De l’Amour, les échos !
Tu fais couler nos larmes
A coups d’amour « perdu » ;
Pour toujours tu incarnes
L’étoile aux défendus ;
Tu n’es jamais d’hier
Mais déjà de demain.
Tu chantes comm’en prière
Et nous serrons les poings !