L’automne est un vil séducteur
Elégant et charmeur, subtil ravisseur
Couleurs chatoyantes, montreur d’ors
Eclipsant l’été, à l’annonce de sa mort.
Préparant de l’hiver le grand lit de froideur
Il accapare les yeux d’apparat de splendeur
Jetant des messages par milliers de feuilles
Et les badauds ravis, en midinettes s’effeuillent.