Aux confins de l’orgueil bruissant de cendres chaudes
J’ai relevé le frein de l’élan qui sommeille
Au cœur de la douceur, la beauté minaude
Frottant des rêves d’or, de soie et de vermeil
La sagesse s’attarde à l’orée de mes songes
Délivrant mon esprit de la peur et du doute
Elle s’écoule, nappe de bien-être sombre que mon âme éponge
Se polit la pierre luisante, ovale lisse de mes ennuis
Porté par le reflux je reviendrai en moi, serein pour y goûter la nuit.