Les hauts des bas chemins
Le temps subrepticement se courbe
ondule sous l’instinct de la lumière
drapé de vent sur les brisures folles
du miroir de la vie
J’assemble les tissus épars
pièces souples de mes rêves-Arlequin
et j’enfile cette robe bigarrée
Le monde est bleu et rouge et gris
jaune est le bain qui le peigne
de ses rayons cristallins
Le temps nonchalamment se concentre
dans une larme de lumière
et les instants se comptent en éternité
sur les aiguilles molles de la montre
Le cœur inlassablement veille
il trace un chemin sauvage
depuis l’espace obscur
d’où il ramène à nos mémoires
les champs désertés de l’oubli
Ainsi progresse sur l’air de la terre
la lumière dans une perle d’eau
la lumière d’eau
la lumière
..... Ô