Je me souviendrai jusqu'à la fin de mes jours de cette histoire avec une poignante nostalgie. Il n'est pas rare que lorsque mes petits-enfants me rendent visite, je leur fasse croire que j'ai quelque chose dans l'oeil qui me fait pleurer. Je sais que l'ainée n'est pas dupe. Elle a la perspicacité que j'avais également à l'âge adulte. C'est d'elle dont je suis le plus fier.
Mon nom est Samuel. Il y a de nombreuses années j'étais en couple avec mon ami d'enfance, un charmant garçon qui se nommait Cédric. Nous nous connaissions depuis presque toujours. Nous n'avions pas été élevés ensemble, mais cela n'avait jamais empêché les gens de nous prendre pour des frères. Il faut dire que nous passions quasiment tout notre temps ensemble.
Il partait en vacances d'été avec mes parents, je passais des semaines entières chez sa mère, Claude, où nous regardions des séries américaines, jouions des après-midi et des nuits entières aux jeux vidéos. Même lorsque je trouvai du travail nous passions énormément de soirées ensemble à discuter, boire des verres de grands vins avec sa mère en faisant d'excellents repas car elle cuisinait divinement bien.
Cela arriva après un des succulents repas de Claude où nous avions dégusté une bouteille particulièrement délicieuse. Vers onze heures et demi, je promis à la mère de Cédric qu'avec son fils nous allions débarrasser et faire la vaisselle. Elle alla donc se coucher car elle avait travaillé tard et très dur.
Une fois au salon, Cédric et moi continuâmes la soirée en ouvrant une autre bouteille. Nous avons parlé longtemps car je ne travaillais pas le lendemain et ses études lui laissaient parfois du temps de libre quand il prenait assez d'avance sur le programme.
Je regardais la télévision en changeant de chaîne toutes les trente secondes car il n'y avait rien d'intéressant lorsque Cédric revint des toilettes. Il me proposa un autre verre mais je refusai. Ma tête commençait à tourner et une légère somnolence se faisait sentir.
Il s'assit alors sur le sofa, juste à côté de moi. Sans savoir pourquoi nous nous mîmes à parler de sexe. De nos expériences respectives avec des filles rencontrées sur mon lieu de travail, à la faculté de sciences pour lui. Lorsque je finis par trouver une chaîne diffusant un film érotique , j'allais changer lorsqu'il me demanda de ne rien toucher.
Je ne sais pas combien de grammes d'alcool il avait dans le sang, mais de mon côté j'étais tout à fait conscient de ce qu'il se passait, bien que j'accuserai souvent le vin par la suite. Il me prit la télécommande des mains et la posa sur la table basse en verre. Puis il me dit, comme deux amis d'enfance se le disent sur le ton de la plaisanterie, qu'il fallait qu'il aille aux toilettes car sa troisième jambe le gênait. Cela me fit rire et je lui avouai que dans ce cas je ferai la queue derrière lui.
Nouveaux éclats de rire. Nous eûmes peur de réveiller sa mère. Nous continuâmes à regarder le film, et ce couple faisant l'amour m'excita furieusement. J'avais une grande envie de me masturber, et je me rendis compte, lorsque sans vouloir me l'avouer mais en le faisant tout de même, je regardai d'un coup d'oeil le pantalon de Cédric à l'entrejambe, qu'il avait une érection phénoménale.
Sentant que moi-même j'allais exploser mon pantalon, et que quelque chose d'impalpable dans l'atmosphère de la pièce me donna le feu vert pour lui demander ce qu'il m'aurait paru impossible à formuler en pleine journée à la terrasse d'un café, je lui proposai que nous nous masturbions en regardant le film.
L'espace d'un terrible instant j'ai vu notre amitié voler en éclats ainsi que ma mâchoire sous le coup d'un crochet du droit de mon ami.
A ma grande surprise il me répondit pourquoi pas, j'en ai vraiment envie. Et il défit sa braguette, baissa son pantalon ainsi que son caleçon jusque sur ses chevilles et commença à se toucher.
Le voir prendre les choses en main, si je puis dire, me libéra d'un poids d'une lourdeur tacite insoutenable. Je baissai à mon tour mon pantalon et commençai à me caresser. A l'écran l'homme était en train d'enfoncer sa langue entre les lèvres de sa partenaire. Elle poussa un gémissement langoureux en basculant sa tête en arrière.
J'eus moi aussi envie de gémir mais je préférai me mordre les lèvres. J'ai alors subrepticement tourné les yeux vers Cédric pour vérifier qu'il n'avait rien remarqué. C'est alors que je vis qu'il regardait le mouvement de va et vient de ma main sur mon sexe.
A ce moment, je senti le mien se gonfler d'un seul coup et mon mouvement s'accéléra. Il comprit que j'allais jouir et posa sa main sur la mienne. Je ne pouvais rien dire ni faire quoi que ce soit. A cet instant, je ne contrôlais plus rien.
Il repoussa délicatement ma main et empoigna mon sexe. Il commença à me masturber et me fit jouir comme jamais je n'avais joui. Il s'approcha alors de moi et m'embrassa. Je lui fis du bien à mon tour et nous nous embrassâmes à nouveau. Et c'est à partir de cet instant que nous avons découvert que nous nous aimions depuis toujours mais sans vraiment le savoir. Une magnifique histoire commença alors.
Pendant plusieurs magnifiques années rien ne changea. Les choses se déroulèrent selon une adorable routine, une exquise monotonie. Il continua ses études, quant à moi je changeai plusieurs fois de travail jusqu'à devenir écrivain. J'eus la chance de me faire remarquer sur internet, sur un forum de poètes par un éditeur cherchant de nouveaux talents. Mon premier roman fut un succès, et j'eus alors la possibilité d'arrêter de travailler et de vivre de ma passion.
Arrivé à un certain point de ses études, Cédric dut partir faire un stage dans un pays étranger pour une durée d'un an. Il me proposa de le suivre mais une phobie incontrôlable de tout ce qui m'éloigne du sol de plus de quelques mètres m'obligea à refuser. Ce fut un déchirement et il ne comprit pas mon refus. Mais une autre raison m'empêchais de partir. Une raison dont je ne pouvais faire part à Cédric. Je n'en avais jamais parlé à Cédric car il n'aurait pas compris. Cela aurait même posé beaucoup plus de problèmes que le refus de partir avec lui pendant un an.
Mais ma décision était prise et il partit après ce petit mensonge (une omission plutôt) de ma part. Je me suis souvent demandé ce qu'il se serait passé si j'étais parti avec lui, ou si ce qu'il s'est produit pendant son absence aurait eu lieu tout de même un jour ou l'autre. On ne peut bien sûr avoir de réponses correctes à ce genre de questions.
La vérité sur la raison du refus de mon départ était en fait Claude, la mère de Cédric. Depuis un certain nombre de semaines, il y avait quelque chose de foncièrement indicible qui planait entre elle et moi. Ce n'était ni une attirance, ni une séduction, ni autre chose de physique ou de sensuel. Peut-être quelque chose de spirituel ?
Quoi qu'il en soit, je suis resté à cause d'elle. Je ne savais pas à ce moment précis ce qu'elle pensait de moi (comment elle me percevait à part comme son gendre, finalement) mais je voulais creuser cette question.
Bien sûr vous pourriez me reprocher de ne pas avoir de coeur, d'être froid et calculateur, et vous auriez raison. J'aimais Cédric, c'était indéniable. Mais ce n'était pas pour autant que j'aurais laissé passer une occasion de connaître quelqu'un d'autre. Et le fait que cela fut la mère de mon homme n'avait pour moi aucune espèce d'importance.
Voyant qu'il lui aurait été impossible de me faire changer d'avis, Cédric décida alors de me confier sa mère. Son ancien mari, dont elle s'était séparée dans une autre vie aimait-elle à dire, avait refait surface il y avait peu et se montrait un peu trop pressant.
Elle l'avait quitté car il buvait et claquait tout son salaire dans les jeux d'argent au lieu de s'occuper d'elle et de leur enfant. Il avait fallu une décision du tribunal pour qu'il la laisse finalement tranquille. Et en ce moment tous ces mauvais souvenirs refaisant surface la faisait énormément souffrir.
Cédric était allé prévenir la police mais il devait absolument partir. Il m'avait alors demandé de m'occuper de sa mère, de lui tenir compagnie de temps en temps le soir, un plateau repas et un bon film puis je rentre chez moi. Cela ne me dérangeais en rien et sa mère était heureuse de ne pas être seule.
Pendant plusieurs mois la routine s'installa agréablement. J'écrivais dans mon appartement la journée, puis deux ou trois soirs par semaines je passais la soirée chez elle. Puis je rentrais chez moi me coucher. A mesure que l'année se déroula, je finis par venir la voir tous les soirs. Nous partagions une bonne bouteille, avons écumé toutes les séries américaines en téléchargement sur internet ou les derniers films.
Je lui faisais lire ce que j'avais écrit dans la journée. Puis petit à petit nous nous voyions les après_midi également. Nous faisions de longues balades en ville, pique-niquions à la campagne alentour, allions nous baigner à la mer en été. Elle était à ce moment ma mère, ma belle-mère, ma soeur, ma tante, ma muse, ma maîtresse platonique.
J'étais un gigolo sans pratique sexuelle. Nous étions devenus les meilleurs amis du monde. Jusqu'à ce fameux soir où son ex mari tenta de l'agresser alors que nous sortions d'un restaurant. Il devait être vingt trois heures environs, et je me souviens bien de tout, car pour la déposition au commissariat ma mémoire du détail d'écrivain aida beaucoup le gendarme qui tapa le rapport.
Il était vingt trois heures donc, et nous sortions d'un restaurant mexicain en plein centre ville. C'était le mois de novembre, nous étions presque en décembre. Nous avions très bien mangé et comme d'habitude bu une très bonne bouteille. Mais je tiens à préciser qu'aucun de nous n'était ivre. C'est important pour la suite.
Lorsque nous sommes sortis du restaurant, j'ai proposé à Claude de la raccompagner jusque chez elle car je ne voulais pas qu'elle rentre seule. C'est alors qu'un homme s'approcha de nous, juste devant le restaurant. Il m'interpella en me demandant qui j'étais, ce que je pouvais bien foutre avec sa femme et qu'il valait mieux que je ferme ma gueule de petitpédédesaledroguédemerde.
Claude s'approcha de lui et tenta de résonner son ancien mari. Il avait visiblement beaucoup bu et empestait la sueur à plusieurs mètres. Il devait dormir dehors et n'avait pas de quoi se laver. Il sembla se radoucir et demanda à Claude, qui avait insisté pour que je reste en arrière, si elle pouvait l'héberger quelques temps et qu'il avait besoin de prendre une douche. J'ai espéré qu'elle n'allait pas se faire avoir.
Elle lui répondit qu'il n'était pas convenable de sa part de m'avoir abordé comme il l'avait fait et qu'elle n'avait aucune envie qu'il sache où elle habitait à présent. Sa franchise fut admirable. C'est alors qu'il la gifla. Et cela ne sembla pas lui suffire car il lui donna un coup de poing en plein visage.
J'ai hurlé qu'il arrête et lorsqu'il se tourna vers moi j'ai vu qu'il sortait un couteau de sa poche. Malheureusement pour lui j'avais toujours une bombe au poivre sur moi. Je la lui ai vidée en plein visage et c'est en voyant l'état de celui de Claude que j'ai perdu les pédales.
Il y a une chose que je n'ai pas précisé : lorsque je rentre dans une colère noire, je n'ai plus de limites. Alors qu'il cherchait à reprendre sa respiration, je suis rentré dans le restaurant, ai pris une chaise et suis ressorti. Une fois devant lui je la lui ai écrasé sur les jambes avec une violence inouïe. Il se mit à hurler de douleur.
Alors qu'il se tordait à terre et que Claude me suppliait d'arrêter, je me suis agenouillé devant lui, ai penché mon visage pour le coller sur le sien et lui ai dit que je pouvais sentir sa peur et qu'il me dégoûtait. Il tenta de se relever mais je le maintenais au sol. Lorsque la police est arrivée, Claude et les clients du restaurant qui furent témoins expliquèrent que j'étais en état de légitime défense. Dans ma tête j'ai toujours pensé qu'ils auraient dû appeler cela de la légitime démence. J'aurais pu le tuer là, sur le trottoir, sous les yeux des passants, mais il fallait que j'accompagne Claude au commissariat pour porter plainte.
Ils nous expliquèrent que nous n'étions pas prêts de revoir cet homme. Et qu'il fallait qu'à l'avenir, légitime défense ou non, je me contrôle. Je leur ai alors expliqué que je ne supportais pas que l'on s'en prenne à une femme. Heureusement elle n'avait rien de grave. Par contre, elle s'était foulé la cheville en l'esquivant. Rien de dramatique, mais elle boitait et souffrait lorsqu'elle voulait marcher. Elle s'appuya alors sur moi jusqu'à son immeuble. Je l'aidai à monter jusqu'à son étage car il n'y avait pas d'ascenseur dans ces vieux bâtiment.
Arrivé devant sa porte, je lui ai demandé ses clés, la fit entrer et l'aidai à s'asseoir sur une chaise dans la cuisine. Je lui enlevai ses chaussures et partit à la salle de bain chercher une pommade pour les foulures. Je m'assis en face d'elle et pris sa cheville endolorie sur mes genoux pour la masser avec cette pommade.
Je ne sais plus exactement combien de temps cela dura, mais au bout d'un moment je senti la plante de son pied s'appuyer contre mon sexe. J'ai fait comme si rien n'était en train de se passer. Elle a fait de même. Mes mains arrêtèrent de masser pour caresser son pied, sa cheville puis son mollet. Mon sexe commença à durcir. Elle ne pouvait pas ne pas s'en rendre compte.
La mère de Cédric avait toujours été une belle femme, mais ce soir elle devint subitement magnifique. Je pense que l'absence de mon petit ami m'ouvrit alors les yeux sur la beauté de cette femme. Mes mains remontèrent jusque sous son genoux et le charme de cette femme de cinquante ans me subjugua. Mon regard croisa le sien et nous nous regardâmes intensément durant ce qui me sembla une éternité.
La révélation se produisit alors : j'aimais cette femme et j'avais envie d'elle. Je m'imaginais lécher la peau douce de ses épaules nus et descendre dans son cou. Je fantasmais sur l'odeur de sa peau, la fermeté de sa chair ainsi que la chaleur obsédante du souffle sortant de sa bouche.
Je me voyais poser la paume de mes mains sur ses seins superbes et presser entre mes lèvres ses tétons durcis par le désir. Mon sexe gonfla de plus belle lorsque je me rendis compte que j'étais réellement en train de faire toutes ces choses et qu'elle ne faisait rien pour m'en empêcher.
Il n'y eut aucune parole, pas l'ombre d'une hésitation. Aucun doute sur ce que nous voulions tous deux en cet instant. Elle resta assise sur sa chaise et moi debout devant elle. Elle baissa mon pantalon ainsi que mon caleçon jusque sur mes chevilles et prit mon sexe dans sa bouche. Je me dis à ce moment que sa mère faisait de bien meilleures fellations que Cédric.
Puis lorsqu'elle sentit que j'allais jouir elle s'arrêta. Je lui dis alors de se lever et la fit me tourner le dos. Je la penchai sur la table et soulevai sa jupe. Je lui retirai sa culotte en m'agenouillant derrière elle et lui enfonça ma langue entre ses fesses après les lui avoir longuement léchées. Et lorsque je trouvai son anus je l'entendis doucement gémir.
Je fouillai alors entre ses lèvres jusqu'à trouver son clitoris. Lorsqu'à mon tour je sentis un orgasme monter en elle je me relevai et la pénétrai. Nous fîmes l'amour toute la nuit avec une passion torride, nos corps luisant de sueur collés l'un contre l'autre. Puis nous finîmes par nous endormir, totalement épuisés, à bout de souffle.
Au réveil, nous déjeunâmes ensemble comme si nous avions toujours été amoureux. Et nous fûmes amoureux pendant de longues années lorsque je quittai Cédric. Le choc fut tel pour lui qu'il repartit à l'étranger et n'en revint que lorsque nous nous séparâmes Claude et moi. Nous étions toujours très amoureux mais elle ne supportait plus de n'avoir son fils qu'au téléphone.
Je suis alors partis à mon tour à l'étranger car je sentais qu'il n'y avait qu'ainsi que je pourrai avancer sans elle. J'ai manqué en mourir plus d'une fois. J'ai souvent cru devenir fou. Et finalement la distance et le temps firent leur sordide travail...
Je coupai complètement le contact avec Claude. Cédric m'en a toujours voulu et jusqu'à la mort de sa mère nous ne nous adressâmes pas la parole une seule fois. Je rentrai en France lorsque j'appris son décès et nous reparlâmes pour la première fois à son enterrement. Nous avons évoqués nos vies respectives, nos réussites et nos échecs. Nous avons presque fini par renouer un semblant d'amitié puis nous nous sommes rendu compte que ce serait impossible. J'avouai que j'étais quelqu'un qui ne s'imposait aucune règle en matière de sentiments et lui qu'il était toujours blessé et trop triste pour me revoir après l'enterrement.
De plus il me reprochait de lui avoir fait rater les dernières années de la vie de sa mère. Et il avait raison. Je le comprenais mais je ne m'en voulais pas. La vie était ainsi et elle devait continuer. Si pour éviter de souffrir je ne devais avoir aucun regret ni remords alors c'est la voie que je choisissais la plupart du temps. Sauf que cette fois Claude me manquait. Je crois que je l'aimais bien plus que son fils.
Une fois mon départ arrêté, je n'ai pas jeté un seul regard en arrière. Je ne suis jamais revenu en France. J'ai construit ma vie ailleurs. Ici. Et lorsque ma petite fille, en entendant cette histoire (expurgée pour elle des passages hard même si elle est majeure et en couple) me dit que je devrais en faire un livre, je décidai alors d'ouvrir un blog. Il faut bien vivre avec son temps.
Revivre tout cela m'a ému, mais au final je ne ressens qu'une pointe de nostalgie. Plus rien n'est vraiment douloureux lorsque l'on atteint l'âge avancé qui est le mien. On regarde toute sa vie avec détachement et amusement. Bon, il est vrai qu'ayant refait ma vie avec une femme merveilleuse et ayant eu des enfants et des petits-enfants incroyables, le passé devient vite secondaire.
J'ai appelé une de mes filles Claude. Ce prénom et le blog sont les seuls liens avec mon passé. Après avoir écrit ces dernières lignes j'enverrai un mail à ma petite fille et je fermerai définitivement mon ordinateur.
Ma femme est morte il y a un an à présent. J'ai envie de partir et de voir d'autres pays. La vie me réserve sans doute encore beaucoup de surprises, de déceptions, de peurs et de joies et mon coeur n'en est pas assez rempli pour s'arrêter.
Je ne sais pas où je vais aller, qui je vais rencontrer ni ce que je vais faire, mais ce qui est sûr, c'est que cette fois ceux que j'aime seront toujours dans mon coeur. Il est bon de savoir que l'on est attendu quelque part dans ce monde. Ou dans l'autre, qui sait...