Je suis d’une terre qui m'enlace
Et m'enferme,
Terre rude,
Terre austère
Qui au travers des récits transmis a façonné mon âme,
Terre qui me retient
Terre qui m'entrave;
J'aimerais aujourd'hui tellement virevolter, akène au vent léger ,
Libre enfin de me poser
Ou d'essaimer sous d'autres cieux...
Mais les racines sont noueuses et fortes ,
Vieilles mains parcheminées cadenassant ma volonté.
(texte venu à la lecture de celui de Michel Conrad; et je prends conscience du poids de cette appartenance aujourd'hui où un sentier s’est présenté, inattendu et bouleversant je crois que jamais ne pourrais l'emprunter et j'en suis tellement tellement désolée ; comment partir? certains en sont capables pourtant. )