Je suis d’une terre qui m'enlace
Et m'enferme,
Terre rude,
Terre austère
Qui au travers des récits transmis a façonné mon âme,
Terre qui me retient
Terre qui m'entrave;

J'aimerais aujourd'hui tellement virevolter, akène au vent léger ,
Libre enfin de me poser
Ou d'essaimer sous d'autres cieux...

Mais les racines sont noueuses et fortes ,
Vieilles mains parcheminées cadenassant ma volonté.

(texte venu à la lecture de celui de Michel Conrad; et je prends conscience du poids de cette appartenance aujourd'hui où un sentier s’est présenté, inattendu et bouleversant je crois que jamais ne pourrais l'emprunter et j'en suis tellement tellement désolée ; comment partir? certains en sont capables pourtant. )

Un très beau texte...Il n'est pas donné à tout le monde de partir. Mes racines sont à fleur de terre et pourtant, face à ce sentier, j'ai rebroussé chemin, par peur? manque de courage? sans doute...mais c'et ainsi. Je pense que dans chacun de nos actes, face à des décisions à prendre, on fait un choix, mais, est-ce vraiment le nôtre?

Un choix est au final toujours le notre, et il est parfois quasiment insurmontable d'en supporter les conséquences. D'où la tentation d'en reporter la responsabilité sur une cause extérieure.
Quoi qu'il en soit nous faisons tous ce que nous pouvons et rien de plus.

Ce n'est pas partir qui soit compliqué mais tout quitter, perdre tout ce que l'on a, tout ce que l'on connait pour des ???? chacun ses facilitées mais j'aurais aimé avoir de bonne grosse racines moi ....

difficile. lâcheté. ou qd les deux chemins sont bouchés. "il ne reste que celui du pire; il est impraticable; nous le prendrons" (Sartre, les séquestrés d'Altona, de mémoire. )
difficile
difficile
difficile

Il n'y a de limites que celles que l'on se donnent

ce sont les autres les limites, leur souffrance, interdépendance, tout lié pour prison. pas des limites des murs des murailles des remparts des miradors des barbelés où je m'arrache des fossés profonds des