Dans le silence du matin de la forêt endormie
Où le ciel et la terre se touchent sans un bruit
Sous leurs manteaux de neige les arbres ensevelis
Rêvent du chant des ruisseaux et de leurs clapotis
Dans la plaine blanche qui s’étend à l’infini
Où l’être et l’esprit triomphent de la nuit
Les nuages bas gonflés de lumière et de gris
Cachent les visages des anges qui sourient