Hier, dans les champs de blé coupés,
Sous le soleil, je marchais, baignée
De ses rayons jaunis par le temps
Qui, sans toi, passe si lentement.
Le coeur en musique, je regardais
Dans le ciel, d'un bleu immaculé,
Un faucon maltais qui tournoyait,
S'accordant à l'air que j'écoutais.
J'avais tant envie que tu sois là,
Que cet instant magique, dans ton coeur,
Joue sa symphonie en or majeur,
Que son âme pure ne quitte plus nos bras...
Il planait, de sa grâce majestueuse,
Rasant le champs, puis soudain s'élevant,
Sa danse et mon coeur s'entrelaçant,
S'étreignant dans une valse voluptueuse.
Or je te sentais là, toi aussi,
Dans mon coeur, dans mon âme, dans mes pas...
Je serrais fort ta main, pour ne pas
Qu'il s'enfuit, ce bonheur infini.