Bénin, bénigne, béni.
Corps avili, mortel, morbide, sordide.
En Finir, partir et enfin mourir.
Tu flipes comme une malade, marmelade de tripes, tête éclatée.
Pas encore fini d'en voir, des véroleuses et des biens mûres.
Elles surgissent au coin de la nuit et plaquent leurs masques clownesques contre ta face vulnérable. T'es coincée, tire toi.
Trop tard, manqué, marquée. Avance encore, toujours.
Elles finiront par se lasser de ton sang, pour un plus frais, plus rouge, plus clair, tout vierge de leurs salissures, tout innocent de leurs turpitudes.
Ton corps est encore lourd mais ta tête commence à flotter.
Laisse la voguer à sa place, elle l'entraînera, lui redonnera vigueur, insufflera un souffle léger.
Pas de drame, juste une répétition, un faux pas, en attendant le final.
Plante un sourire avant l'éternité.