Je laisse enfin s’envoler les promesses,
Les promesses qui se trompent souvent d’adresse !
Je laisse alors au présent ses caresses
Même si parfois il a mauvaise presse !
Je laisse les beaux parleurs à leurs hautesses,
Leurs grand-messes sont de funestes kermesses !
Je laisse tous ces grincheux qui tergiversent
Qui se dispersent pour toujours des inverses !
Je laisse l’allégresse pour plus de sagesse
Que joue de hardiesse notre belle jeunesse !
Je laisse le fiel aux médias qui m’oppressent
Pour les taiseux en silence qui s’empressent !
Je laisse, confesse, les bassesses sans tristesse
Car les hommes sont souvent riches de faiblesse !