Un matin d’octobre, t’as fermé la porte
Sans un au revoir, sans un signe en sorte,
Je n’ai rien compris,
T’es parti ainsi ?
De cris « au secours » en vains mots d’amour
J’attendais tes mots surtout ton retour…
Même rester amis
Pour toi fut « nenni ! »
T’as jeté le livre d’une belle histoire,
Tu t’es bien foutu de mon désespoir :
Tu m’aurais souri
Au lieu du mépris ?
J’ai tenté cent fois, cent fois sans réponse !
Je suis resté las sans coup de semonce !
Tu n’m’as jamais dit :
« Tout est bien fini ! »
T’as tourné la page en bel égoïste,
Penses-tu parfois si encore j’existe ?
Pourquoi ai-je envie
De savoir ta vie ?
Je devrais je sais t’oublier plus vite,
Écrire à ma vie une plus belle suite…
Le vide s’est inscrit
Au fond que la lie !
Je n’attends plus rien et pourtant j’avance ?
Dans un grand désert et sur la défense !
Au creux de ma vie
Tu as fait ton nid !
Tu t’es envolé en contrée lointaine
J’n’ai plus de « je t’aime », je n’ai plus de peine !
Au revoir servi
M’aurait affranchi ?