Apaisement
Dans cette nuit enchanteresse,
Il n’existe nulle paresse.
Les existences nocturnes se pressent,
Dans une exigeante délicatesse.
Espoir de ne rien voir,
Dans cette immensité noire,
Que le repos de ma mémoire,
Brûlante de trop savoir,
Anéanti par tant de richesse.
Le silence me fait déesse,
De cette nuit sans tristesse.
Puis apaisée, de toute faiblesse,
Mon âme se fait ébauchoir.
Sculptant la Lune dans mon grimoire,
Gravant, le silence illusoire,
De cette nuit provisoire.
Puis le Soleil dans son immense noblesse,
Me brûlera de ces caresses,
Qui se veulent tendresses,
Car j’en suis la Maîtresse.