Percé de mille traits
Brûlé d’une pluie de feux
Ton malheur se distrait
Adieu le beau ciel bleu.

De tensions et d’effort
Tes repas quotidiens
Nourrissent un vain essor
Et des rêves bien anciens.

Le bonheur n’est pas dû
Ce concept fait la vague
Les déboires au rebut
Nous hantent et l’on divague.

Quand la misère s’acharne
À noircir le tableau
Nous poursuivre de sa hargne
Et cerner notre enclos

En quête de soleil
L’âme aime s’évader
Chercher mille merveilles
Rêver sans s’efforcer.

Le bonheur passe par la paix intérieure, une fois qu'on l'a atteinte, il est très facile d'être heureux de vivre, même avec rien, juste l'essentiel !

Reste juste à déterminer le niveau de l'essentiel. Panne de bonheur, plus on cherche à le saisir plus il s'éloigne, comme un mirage que l'on poursuit en vain.

C'est vrai que le bonheur n'est pas un dû, à chacun de nous, avec ses moyens et son vécu de se fabriquer le sien. Parfois, il n'est pas si loin qu'on croit, suffit de tourner la tête et d'ouvrir son coeur. Un bien bel écrit.

J'ai aimé te lire Serial. Merci pour ces mots à la quête d'un bonheur perdu. Ils me font penser à un poète du refuge...