Lorsque je pense à tous ces enfants
Agressés mal aimés, violentés torturés
Par des bourreaux proches et parents
Mon cœur est malmené, mon âme ébouillantée.
De pauvres petits êtres sans nulle autre demande
Que du pain et de l’amour, ensemençant leur vie
La violence collective exercée en offrande
Termine leur existence sans aucun préavis.
Un monde si cruel est une cuisante brûlure
Le désir féroce de venger l’innocence
Sacrifiée au sadisme, malsaine sépulture
M’injecte son venin, ma colère devient transe.