Lorsque je pense à tous ces enfants
Agressés mal aimés, violentés torturés
Par des bourreaux proches et parents
Mon cœur est malmené, mon âme ébouillantée.

De pauvres petits êtres sans nulle autre demande
Que du pain et de l’amour, ensemençant leur vie
La violence collective exercée en offrande
Termine leur existence sans aucun préavis.

Un monde si cruel est une cuisante brûlure
Le désir féroce de venger l’innocence
Sacrifiée au sadisme, malsaine sépulture
M’injecte son venin, ma colère devient transe.

Et je partage ta colère. S'il est une chose que je trouve absolument insupportable, c'est que l'on fasse du mal à un petit loupiot qui ne demande qu'à vivre en faisant confiance aux grands. Merci pour ce texte très fort

Je la ressens ta colère, je la ressens Serial et je la partage.

Nous ne pouvons que rassembler tous ces enfants dans l'amour que nous éprouvons pour eux, sans rajouter de la violence aux sentiments... ils hurlent : STOP !

Chaque enfant est une promesse d'avenir, un enfant sacrifié et c'est nous-même que nous mutilons.

... et tant de choses à dire, oui... la colère, oui... la juste colère !

Or, la colère ne sert à rien. Dommage, elle ne tue pas le chagrin. Mais qui a la volonté de défaire, de trouver les causes, de lutter contre les choses. On y pense quand elles font les gros titres puis, on oublie.

Texte très fort. Il fallait oser écrire un poème sur ce sujet et tu l as très bien fait bravo