A l’irréel
Que veux tu que je dise
Au seuil de ta traitrise
Que tu joues avec moi
Je ne supporte pas
Tu m’as fait libertine
Tu me veux gourgandine
A force de t’aimer
Je crois j’ai perdu pied
Le réel oublié !
Attachée, menottée
Dans cette liaison
Devenue ma prison
C’est la vie d’une maitresse
Apportant l’allégresse
Prendre l’autre chemin
Jonché de concubins
Sentier empli d’ornières
Au secret, prisonnière
Clandestine et cachée
Et j’ai voulu rêver…
Dans le monde des fées
Je me suis réfugiée
Mais l’ai-je été vraiment
La fée aux mille amants
De désir, affamée
Souhaitant s’évader
Les fées feraient une ronde
Où le bonheur abonde
Et j’ai beaucoup souffert…
De cette vie sous couvert
Pour une femme qui pleure
Une petite fée se meurt
J’ai cru avoir des ailes
Pouvoir devenir celle
Que le plaisir inonde
Qui peut changer le monde
La fille aux yeux d’enfant
Au regard suppliant
Une fée aux aboies
Mais dont le cœur flamboie