Appel brûlant, somptueux embrasement
L’astre jovial déroule son flot d’or
Les épidermes rougis se hâlent assurément
Les nuages se poussent car c’est lui le plus fort.
Le ciel a frémi sous ses assauts torrides
Et son azur renaît au rythme de ses baisers
Le brasier de l’amant puissant et intrépide
Mettra le feu au champ, brûlera les rosiers.
Cet amour ardent au foyer nous consume
Faisant fuir le froid et du faible la tiédeur
Ô soleil, tes rayons chassent de nos sentiments l’écume
Laissant nos âmes vibrer, exilant nos pâleurs.