Un chien, du fond de son passé,
Hurle au désespoir.
Un homme apprivoise le noir,
Un mort vivant, un trépassé.

Humains, mes ennemis, mes frères,
Sous vos regards, brûlants flambeaux,
Silences tranchants comme du verre,
Je suis mon juge et mon bourreau.

Mon âme, à l'imparfait conjugue
Une sentence capitale.
L'issue est dans la fugue,
L'isolement, total...

Vagues de panique, pathétiques clapots
D'un danger illusoire,
Laissez moi le repos,
Redonnez moi l'espoir.

Brille à nouveau l'Amour,
Renaisse un peu l'estime,
Et de nouveaux beaux jours
Succèdent à mon abîme...

J'aime beaucoup surtout la fin...♥♥♥

Je ne pense pas que "l'issue est dans la fugue ou l'isolement total" au contraire, les épreuves nous renforcent, une fois que l'on a accepté nos échecs (je sais pas toujours facile!). Toujours est-il que j'aime la note d'espoir de la fin de ton écrit.

Bonsoir Lutèce,

Ce poème parle de phobie sociale, quand le regard de l'autre devient insoutenable. Dans ces moments de panique absolue, la fuite est la seule issue. .....Mais çà se soigne

Comme je me retrouve dans tes textes et particulièrement celui-ci !
Je ne sais pas si tu as lu mon message de bienvenue ? Remonte quelques instants dans les poèmes.

Bien à toi "petit frère" de quelques années de moins

Merci pour ta visite J.P.

Certains de tes commentaires me laissent penser en effet que nos ressentis sont proches.

Bien à toi

Merle Bleu

C'est profond et j'aime beaucoup, les mots sont bien choisis et la texture du texte est très bien faite ...mais ce n'est que mon humble avis

Merci pour ton commentaire Mnemosyne, qu'il soit humble ne le rend que plus précieux