Le ciel pleure des larmes de crachin
Octobre a revêtu ses beaux habits de brume
Les nuages s’empressent et s’amoncellent sans fin
Le soleil a fui un univers que la grisaille écume.
La nature s’est drapée d’un voile opalescent
Qui brouille la vision et ternit les couleurs
Les arbres s’effeuillent, strip-tease pour automne adolescent
C’est la promesse d’hiver parée de ses humeurs.
Le vent fait résonner sa mélopée plaintive
Berçant bruyamment les ardeurs naissantes
Les badauds peu curieux, de spectacle se privent
Pressés d’apprécier du foyer la chaleur apaisante.