L’air ne me remplit plus les poumons
Les rayons du soleil ne sont plus aussi chauds
Ton rire ne vient plus chasser mes démons
Je ne sens plus cette perfusion de bonheur couler dans mes vaisseaux
Les ailes de mon âme devenues trop lourdes
L’éloignent de plus en plus des chemins d’allégresse
Je t’en prie, réponds à mes appels, ne te fais pas sourde
Je voudrais retrouver ta présence et la liesse
Sans toi, je me sens incomplet
Je cherche l’unité au fond des souvenirs
Ton absence est béance, une douloureuse plaie
Mes mots se sont tus, mes maux tardent à se dire.
Reviens vite et ferme ma blessure
Avant que ne s’installe la morsure du vide
De mes angoisses ouvertes viens faire la suture
Sur les chemins de l’harmonie tu seras mon guide.