DUEL
Allongée sur mon lit, les larmes coulant à flot
Désespoir grandissant de mon âme blessée
Repliée sur moi-même à ressasser mes maux
Je sombrai lentement vers de tristes contrées
Sans avoir remarqué la grande dame à la faux
Qui, patiente, attendait de pouvoir m’entrainer
Sous le sinistre voile que formait son manteau
Sans avoir remarqué, l’éblouissant halo
De l’homme à ses côtés qui aussi m’observait
Tous deux se combattirent, provoquant le chaos
Qui de mon atonie me fit ressusciter
Quand je les aperçu, je ne pus souffler mot
Les yeux écarquillés, j’étais terrorisée
De voir ainsi les deux lutter à mon propos
Puis soudain dans ma chair je sentis ses ergots
Je crus la fin venir, la faucheuse m’emporter
Il guéri mes blessures d’un souffle sur ma peau
Insufflant dans mon cœur des moments de gaité
Ce qui eut pour effet de la faire aussitôt
Retourner aux ténèbres, de là où elle venait
Et la douceur d’une aile essuya mes sanglots
19 Septembre 2012