Absence privée de sens, présence en négatif,
Images couleur sépia, que le temps nous délave.
Le vide au fond de soi comme un soin palliatif,
Le torrent s'est tari et c'est figée la lave.

Ce mal qui lent nous ronge au souvenir de crabes,
Souvenir où se terre un silence fautif.
Discours inaudibles, cacophoniques syllabes
D'un oiseau dégarni au dernier souffle plaintif.

Regret de ces non dits à la fin d'une bouche,
Le jamais plus résonne, une cloche à l'amer
Et l'amour non perçu sur le manque débouche.
Les larmes s'éternisent au trépas d'une mère.

Le quotidien continue en sa longue route.
Les parfums d'autrefois, dissipés, nostalgiques,
Nous rappellent un temps où s'ignorait le doute,
En cette prime enfance aux ressentis magiques.

Tes mots me touchent particulièrement...et ton poème entre les deux miens ?!... Peut être que je lis ce que je veux lire ? En tous cas je prends ton poème comme une réponse personnelle ...alors merci mon cher Toi
Ton vieux frère

JEAN PIERRE a écrit:

Tes mots me touchent particulièrement...et ton poème entre les deux miens ?!... Peut être que je lis ce que je veux lire ? En tous cas je prends ton poème comme une réponse personnelle ...alors merci mon cher Toi
Ton vieux frère

Non Jean-Pierre, ce n'est pas une réponse personnelle, mais nous avons sur bien des points, je crois, un vécu commun...Nous sommes juste des humains.

Mais ce texte, fais le tien, ici c'est un lieu de partage.

Amitié

Pierre

Lourde émotion qui nous reste sur le coeur, une absence qui n'a pas de sens, très touchant...

féfée a écrit:

Lourde émotion qui nous reste sur le coeur, une absence qui n'a pas de sens, très touchant...

Merci féfée pour ta lecture.

Belle journée

Merle Bleu

Ce poème est particulièrement touchant, je crois qu'on s'y retrouve tous. On a tous ces regrets, ce manque à un moment ou un autre de notre cheminement. Merci pour ce magnifique partage.