Il n'est que l'enfance,
Qui ne nous quitte pas.
La mémoire s'y est attardée,
L’âme y est ancrée.
Je sais les pas que j'ai laissés,
Et les songes ou j'ai navigué.
En souvenirs vos doux sourires,
Et mes chagrins sitôt oubliés.
Il n'est que l'enfance,
Qui ne s'enfuit pas.
De ces instants immortels,
Gravés au coeur.
De ces joies anodines,
Qui nous protègent encore.
Je sais les griffes qu'on m'a épargnées,
Les non-dits et les mots cachés.
Pour ne pas m'attrister.
Je sais aussi les blessures,
Les rêves abimés,
Les larmes que l'on voile,
L'approche d'une douleur,
Que l'on ne sait combattre.
Il n'est que l'enfance,
Dont on ne guérit pas.
Je sais l'infinie fragilité,
Que je cherche à masquer.
L'innocence à jamais perdue,
Une lumière à brillé.
Mais la bougie c'est consumée,
L'insouciance doucement s'atténue.
Il n'est que l'enfance,
Que l'on emporte avec soi.