Il est des choses que l'on croit injustes mais pourtant
C'est le cours normal de toute existence sur Terre
Je voudrais grapiller encore quelques instants
Main dans la main, sans sentir son âme qui se perd.
Je détestais voir ces yeux qui se refermaient
J'ignorais s'ils se rouvriraient un beau jour
Mais ce jour-là, maudit jour, il était en paix
Prêt pour le départ, à un point de non-retour.
J'ai prié tous les soirs mon étoile dans le noir
Mes larmes venaient mouiller mes doigts enlacés
J'ai même délaissé mes rêves pour un peu d'espoir
Cet espoir qui m'a complètement assiégé.
Mais mon espoir s'est envolé dès que j'ai su
Que dans quelques jours, quelques heures, quelques secondes
Peut-être moins, qui le sait ?, il ne serait plus
Qu'une présence, juste une âme vagabonde.
Et les gens se lèvent, bénissent une boîte vide
Avec le voeu de lui donner un nouveau baptême
Mais lui n'est pas là, loin de cette Terre aride
Son cercueil n'est qu'une façade, lui vole et lui aime.
Tu nous manques...